Un Groupe parlementaire d'amitié avec le peuple sahraoui «Brésil-Sahara occidental» a été installé, mardi, à Brasilia, la capitale brésilienne, selon l'agence de presse sahraouie SPS.
«L'annonce dudit groupe, composé de 45 députés représentant plusieurs partis et présidé par Erika Kokay, députée du parti des Travailleurs au pouvoir au Brésil, a été faite lors d'une cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs représentants de formations politiques et de la société civile, des étudiants, des professeurs et des journalistes», a précisé la même source. Dans une allocution à cette occasion, le représentant du Front Polisario au Brésil, Ahmed Moulay Ali, est revenu longuement sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés et celle des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles de l'occupant marocain, les qualifiant de catastrophiques. Dans le même ordre d'idées, le diplomate sahraoui a rappelé les raisons ayant conduit les Sahraouis à reprendre les armes contre l'occupant le 13 novembre 2020, à savoir l'agression dont ont été victimes des civils par les forces marocaines dans la zone tampon d'El Guerguerat.
Il a noté, à cet égard, que le retour des Sahraouis aux armes n'a pas été un choix, mais un mal nécessaire face à l'agression de l'occupant marocain.
Moulay Ali a indiqué, toutefois, que «désormais, face à l'immobilisme et au désengagement de la communauté internationale, la lutte armée reste la seule option pour les Sahraouis, dernier peuple colonisé en Afrique, afin d'arracher leur indépendance».
