Un incendie s'est déclaré jeudi dernier sur le site de la COP30 à Belem, sans faire de blessé, mettant à l'arrêt la conférence climatique de l'ONU au moment où le plus dur reste à faire pour rapprocher les positions entre pays d'ici la clôture prévue pour hier soir.
C'est le troisième incident sérieux depuis le début de la conférence de l'ONU lancée la semaine dernière dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Les deux précédents étaient liés à des manifestations indigènes.
Des flammes importantes sont apparues vers 14h00 (heure locale, 17h00 GMT) dans le secteur des pavillons nationaux. La fumée s'est répandue à l'intérieur et à l'extérieur du site, pour l'essentiel installé sous d'immenses tentes, déclenchant un mouvement de panique, selon des médias.
L'incendie a été « maîtrisé », a précisé après son déclenchement le ministre brésilien du Tourisme, Celso Sabino, à la télévision brésilienne, ajoutant que « les pompiers de l'Etat du Para sont sur place », et qu'il n'y a pas de blessés à déplorer.
La cause de l'incident reste inconnue. Le ministre brésilien a évoqué « peut-être un court-circuit d’un téléphone en charge ».
Synthèse R. I.