Afrique du Sud et Lesotho : Ferme soutien aux causes sahraouie et palestinienne

Le Président sud-africain, Matamela Cyril Ramaphosa, et le Premier ministre du Royaume du Lesotho, Samuel Ntsokoane Matekane, en visite en Afrique du Sud, ont réitéré, dans un communiqué conjoint, le ferme soutien de leur pays aux causes sahraouie et palestinienne.

Les deux dirigeants "ont réaffirmé leur ferme soutien au droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination", souligne le communiqué conjoint, publié à l'occasion de la visite de travail en Afrique du Sud, de Samuel Ntsokoane Matekane pour le lancement officiel de la Commission binationale de la République (BNC) le 28 septembre écoulé.
Ils ont aussi réitéré, par la même occasion, "leur engagement à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la création d'un Etat palestinien sur la base des frontières reconnues" d’avant 1967, selon la même source. 
Pour rappel, les deux dirigeants avaient déjà réaffirmé, tout au long des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU, qui s'est tenue récemment à New York, le droit des peuples sahraoui et palestinien à l'autodétermination et à l'indépendance.
Cyril Ramaphosa avait ainsi appelé à reconnaître le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée. 
"Nous sommes appelés à rester fidèles aux principes fondateurs des Nations unies, en reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale des Nations unies", a-t-il déclaré.
"Nous devons œuvrer pour la paix au Moyen-Orient. Aussi longtemps que la terre des Palestiniens restera occupée, aussi longtemps que leurs droits seront ignorés et leur dignité bafouée, une telle paix restera hors de portée", a-t-il également souligné.
De son côté, le Premier ministre lésothien, Samuel Ntsokoane Matekane, a appelé à ne pas oublier "le sort des peuples sahraoui et palestinien qui continuent de vivre sous l'oppression", rappelant que "l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité ont reconnu leurs droits à l'autodétermination et à l'indépendance". 

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