
Plusieurs pays du Golfe ont salué, hier, l'annonce d'un nouvel engagement des parties belligérantes au Yémen à respecter un nouveau cessez-le-feu et à travailler pour la paix. Samedi, le mouvement armé des Houthis et le gouvernement yéménite se sont engagés à respecter un nouveau cessez-le-feu et ont accepté l'ouverture d'un processus de paix, pour mettre fin à un conflit qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l'une des pires crises humanitaires au monde. L'Arabie saoudite s'est félicitée de l'annonce d'une «feuille de route pour avancer sur le chemin de la paix». Dans un communiqué publié lundi, le ministère saoudien des Affaires étrangères a encouragé les parties yéménites à «s'asseoir à la table du dialogue, pour parvenir à une solution politique globale et durable sous les auspices de l'ONU». Le sultanat d'Oman s'est également félicité de l'annonce et dit espérer qu'un accord «serait signé dès que possible». Le Qatar a remercié l'ONU, l'Arabie saoudite et Oman, pour leurs efforts de paix, tout en exhortant les parties yéménites à accélérer la conclusion d'un accord. Dimanche, le gouvernement yéménite avait salué les efforts de l'ONU après l'annonce de la nouvelle trêve. Le Yémen est en guerre depuis que les Houthis ont pris le contrôle de Sanaâ en 2014, déclenchant, l'année suivante, une intervention militaire menée par l'Arabie saoudite dans le but de soutenir le gouvernement. Un cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'ONU a permis de réduire considérablement les violences en avril 2022. La trêve a expiré en octobre de l'année dernière, mais la guerre n'a pas repris à une grande échelle.