Le président de la République a réaffirmé l'engagement de l'État à récupérer les fonds pillés et détournés, ainsi que les biens fonciers acquis de façon illégale à l'étranger, mettant en avant l'adhésion, à cette opération, de l'Union européenne (UE), qui a donné «son accord de principe à cet effet». En conclusion, le Président Tebboune a souligné que «la justice a joué son rôle en matière de récupération des fonds pillés», insistant sur le fait que «l'État veille en permanence au suivi et au contrôle des fonds des banques publiques». Passant en revue les principales activités industrielles, le Président Tebboune a souligné la nécessité d'investir dans les secteurs des mines et des «industries légères», car ces dernières ne nécessitent que «peu de moyens d’investissements financiers et technologiques». L'économie nationale a besoin de substituer les importations, tout en augmentant le taux d'intégration industrielle nationale. Sachant, dit-il, que l'Algérie réalise des taux de croissances dépassant les 4%, dans un «contexte économique mondial difficile qui a entraîné fermeture d’entreprises dans certains pays». À propos de la surfacturation, Abdelmadjid Tebboune a tenu à rassurer les opérateurs économiques que «personne ne leur imposera» plus que ce qu’ils peuvent supporter. Concernant l'apport de l'université en faveur des start-up, le président de la République a salué le travail accompli par les secteurs de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de l'Économie de la connaissance, en matière de promotion de l'entrepreneuriat et de l'innovation en Algérie. Pour le Président Tebboune, l'université algérienne est sur la bonne voie, dans la mesure qu'«elle participe, pour la première fois, à la création de la richesse, alors que dans un passé récent, le diplômé rejoignait directement les rangs des chômeurs». Au sujet de l'entrepreneuriat, le Président Tebboune a souligné que les mesures prises en la matière durant les trois dernières années ont permis à l'Algérie d'améliorer son classement sur le plan continental en matière de start-up. L’Algérie veut faire partie des «leaders» sur le plan international dans le domaine des start-up, a-t-il soutenu. Le président de la République s'est, par là même occasion, félicité de l'initiative du CREA, qui a organisé, dans le cadre de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat, les Journées de l'entrepreneuriat, visant à jeter des passerelles entre les jeunes entrepreneurs et le monde économique.
S. B.
