La rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a exprimé «sa vive préoccupation face aux attaques, harcèlements et menaces de violence continus contre les personnels médicaux, les établissements de santé dans la bande de Ghaza», dénonçant «la privation des Ghazaouis de leur droit à la santé, garanti par les lois internationales».
Dans un communiqué repris par l’agence de presse palestinienne Wafa, Mme Mofokeng a indiqué que «ces agissements sont contraires à la réalisation du droit de chaque individu de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, garanti par le droit international».
Dans le même contexte, elle s’est dite « préoccupée par les risques persistants causés par les maladies véhiculées par l’eau et l’air, le manque de dignité dans la préservation des défunts de leurs corps, ainsi que le manque de dignité nécessaire pour les enterrer».
«Le droit à la santé, sous toutes ses formes et à tous les niveaux, est confronté à d’énormes défis structurels», a-t-elle souligné, réitérant son appel «à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de l’occupation des territoires palestiniens».
