
S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, M. Guterres a déploré la «paralysie» des Nations unies face à l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, disant regretter que le Conseil de sécurité n'ait pas voté en faveur d'un cessez-le-feu.
Il a estimé que le Conseil de sécurité était «paralysé par des divisions géostratégiques»,compromettant ainsi sa capacité à trouver des solutions aux conflits.
«L'autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises» par sa réponse tardive au conflit au Proche-Orient, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto opposé vendredi dernier par les Etats-Unis à une résolution appelant à un cessez-le-feu à Ghaza, a-t-il encore dit. Le projet de résolution avait été préparé après l'invocation sans précédent par le Secrétaire général de l'ONU de l'article 99 de la Charte des Nations unies lui permettant d'attirer l'attention du Conseil de sécurité sur un dossier qui «pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales».
«J'ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (...), malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire», a regretté M. Guterres. «Je peux promettre que je ne renoncerai pas», a-t-il ajouté.
«Nous courons un risque grave d'effondrement du système humanitaire. La situation évolue rapidement vers une catastrophe aux implications potentiellement irréversibles pour les Palestiniens dans leur ensemble et pour la paix et la sécurité dans la région», a, en outre, averti M. Guterres.