
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a plaidé mardi à l'ONU pour un "nouveau contrat mondial", dénonçant l'écart croissant entre les pays riches et les pays en développement.
"Un nouveau contrat mondial, plus juste, est impératif", a-t-il lancé à la tribune de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU à New York, appelant à une meilleure répartition des richesses, à la restructuration de la dette des pays en développement et à faire face au changement climatique.
Le président cubain s'exprimait au nom du groupe des G77+Chine, formé par des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine qui représentent 80% de la population mondiale, et dont Cuba assure la présidence annuelle.
La Havane a d'ailleurs accueilli la semaine dernière un sommet du G77 où les dirigeants, y compris le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, avaient appelé à l'"unité" pour peser face aux pays riches.
Le Groupe, créé en 1964 par 77 pays, compte désormais 134 nations.
Le président cubain a annoncé à cet égard la tenue d'une réunion des dirigeants du G77 le 2 décembre en marge de la COP28 à Dubaï afin de peser dans les négociations sur le climat qui ne peuvent plus "être retardées".(