Commission ministérielle de la fatwa : Alignement derrière les décisions du président Tebboune

La commission ministérielle de la fatwa a réaffirmé son alignement derrière les décisions du Président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur des causes justes dans le monde, à leur tête la cause palestinienne.
Dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, la commission ministérielle de la fatwa a indiqué que ses membres «suivent avec intérêt ce que subissent nos frères en terre de Palestine occupée, comme injustice, agressions et massacres perpétrés contre les femmes, les enfants et les personnes âgées».
«Nous déclarons notre soutien indéfectible à la cause palestinienne, une question fondamentale pour notre nation musulmane, et réaffirmons notre alignement derrière les décisions du président de la République,
M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur des causes justes dans le monde, à leur tête la cause palestinienne», ajoute la même source. Ce communiqué intervient dans le cadre des rencontres périodiques de la commission, dont les assises intitulées «Jurisprudence des calamités… règles et principes», ont débuté le 30 novembre dernier et au cours desquelles les questions émergentes, notamment celles émanant de la communauté nationale établie à l’étranger, ont été débattues». Le débat était axé sur des thèmes liés aux transactions financières, aux relations sociales et professionnelles, aux fonctions et relations familiales, en sus des dispositions relatives à l’immigration et à la résidence».

Hors-la-loi !

L’entité sioniste fait l’objet de réprobation continue du monde entier, pour cause d’un absolu mépris pour le droit international et l’une absence sidérale du crédit qu’elle accorde à la vie humaine. Aucun état n'aurait pu agir ainsi sans encourir de lourdes sanctions. Si elle a pu traiter avec une telle désinvolture et entraver les innombrables résolutions votées par l’ONU, c'est grâce à de puissants appuis. Le Premier ministre israélien et les idéologues qui l’entourent se sont engouffrés dans une voie sans issue et se sont mis à dos de très larges parties de la planète. Israël est sous les pressions permanentes d’une opinion publique internationale choquée, indignée par ce qui se passe à Ghaza et en Cisjordanie. Elle est pleine d’admiration à l’égard de la grandeur, du courage et la persévérance d’une résistance palestinienne qui a conquis les cœurs et les esprits. C’est déjà une lourde défaite qu’elle essuie, qu’elle aura à payer, tôt ou tard, pour avoir perpétré l’une des répressions les plus sanglantes de ce XXIe siècle. Israël est un État hors-la-loi. Ses dirigeants, civils comme militaires, sont des assassins en puissance. Pour la communauté universelle, ce régime est jugé coupable de génocide. Ce n’est plus une politique condamnée unanimement, hormis ses défenseurs attitrés, ni un gouvernement conspué. Ceux qui, au mépris de toute logique, soutiennent, toute honte bue, Israël et ses ambitions territoriales, son droit à sa prétendue légitime défense, l’opprobre qu’ils jettent sur la résistance palestinienne, vont à contre-courant de l’histoire, y compris ce soi-disant «droit» à se défendre, que l’analyse des textes fondamentaux de l’ONU a confirmé le caractère mensonger et son inanité.
Les aspects juridiques de la situation dans les territoires palestiniens occupés ne correspondent absolument pas aux discours officiels auxquels s’accroche, comme un bébé à son hochet, le régime de Tel-Aviv.
Ce qui est véritablement en jeu, c’est le droit d’un peuple palestinien à son indépendance et à son autodétermination. Il est issu de la pratique de la Charte des Nations unies, des grandes résolutions de son assemblée générale, telle la résolution 1514 (1960), qui ont acquis une force obligatoire générale.
On est face d’une volonté manifeste d’élimination de la population palestinienne, en vue d’un accaparement définitif de sa terre. C’est le projet de tous les gouvernements successifs d’Israël. Une ambition bien ancrée qui confère à une entité bâtie sur le racisme, sur des privilèges, tout en contraignant un peuple à vivre embastillé pendant des décennies, derrière des murs et des points de contrôle, vivant les affres d’un diktat insupportable, sans droits, sans égalité, sans dignité et sans liberté, conforme aux normes reconnues pour déterminer l’essence d’un apartheid.
La solution à ce conflit qui perdure depuis 75 ans, identifiée depuis longtemps, consiste en le retrait de l'armée israélienne des territoires palestiniens, l'arrêt de la colonisation des territoires palestiniens, le retour des réfugiés sur leur terre natale, l’instauration d’un Etat palestinien avec El-Qods comme capitale. Pour parvenir à cet objectif, il faut impérativement maintenir la pression.

M. B.

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