
Terre aux multiples richesses naturelles et intellectuelles, dotée d’une démographie galopante avec des économies en quête de développement, l’Afrique et la jeunesse africaine font rêver. Ce potentiel attrayant voit la montée de start-up aux solutions digitales parfois très diversifiées à fort impact social et dotées de perspectives de développement très élevées. L’Afrique connaît aujourd’hui une évolution de l’écosystème des start-up qui a subi un bond extraordinaire laissant présager un avenir encore plus fertile pour ces start-up.
En Algérie, les résultats réalisés ces dernières années par le secteur de l’Économie de la connaissance et des Start-up, notamment à travers la création d’un écosystème national catalyseur de l’initiative et de l’innovation, ont abouti à la réalisation d’acquis qualitatifs en termes de création de start-up et permis à l’Algérie d’occuper la place de leader au niveau continental.
Les start-up apparaissent dans la démarche des pouvoirs publics comme l’avenir de l’entrepreneuriat et présentent des avantages à la fois pour les entrepreneurs et les investisseurs mais aussi pour l’innovation et la croissance économique nationale
L’un des avantages les plus importants des start-up est qu’elles stimulent l’innovation. Par définition, les start-up se concentrent sur le développement de nouveaux produits ou services, ce qui signifie qu’elles repoussent constamment les limites et proposent de nouvelles idées. Le nombre de start-up se renforce de plus en plus dans le continent africain et aussi en Algérie.
Une avancée rendue possible grâce à l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a mis en place un climat favorable à la création de start-up et a son engagement à assurer l’accompagnement voulu pour ses entreprises par le biais d’incitations et avantages accordés à ce type d’entreprises et des dispositifs de soutien dont l’accélérateur de start-up, le Fonds national de financement des start-up outre les dispositions légales propres à ce type d’entreprises afin de leur offrir un environnement propice. Soulignons également qu’après avoir mis en place une législation favorisant l’entrepreneuriat, le gouvernement poursuit ses efforts avec l’injection de 411 millions de dollars dans le fonds public dédié aux start-up.
Cette enveloppe sert à financer des start-up sur toute l’étendue du territoire algérien. En parallèle, les pouvoirs publics ont créé le Haut Conseil à l’innovation, chargé de labelliser les start-up et les incubateurs susceptibles de bénéficier des fonds de l’ASF.
Des bureaux consacrés aux start-up et aux projets innovants avec labels au sein des universités
Toujours dans l’objectif d’encourager l’entreprenariat, des instructions ont été données aux établissements d’enseignement supérieur portant sur l’impératif de consacrer des bureaux aux start-up et aux projets innovants labélisés. Ces instructions s’inscrivent dans le cadre des démarches visant à ériger l‘université algérienne en locomotive du développement socioéconomique.
Elles interviennent aussi au titre de la nouvelle vision du secteur, tendant à transformer la connaissance en produits commercialisables, et à permettre à l’université de contribuer à la création de la richesse et des emplois.
L’Algérie compte plus que jamais miser sur ses start-up innovantes pour booster son économie et de plus en plus d’entrepreneurs se lancent parfois, avec de très grandes ambitions. Une jeunesse toujours plus diplômée et ouverte sur l’international.
L’esprit entrepreneurial est de plus en plus présent chez les jeunes étudiants et il faut les encourager car l’économie nationale a besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs qui jouissent de compétences et expériences dans divers domaines.
Le Président Tebboune a insisté lors de la 2e édition de l’African Start-up Conférence, sur la nécessité de mettre en exergue le rôle des start-up en Afrique et leur capacité à relever les défis de développement, dans un environnement économique concurrentiel les habilitant à ouvrir la voie aux initiatives et au renforcement de la coopération continentale dans le domaine de l’économie de la connaissance et l’amélioration du climat d’affaires et de l’innovation.
Farida Larbi
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Tenue d’un Sommet ministériel avec : La participation de 34 pays africains
Le Sommet des ministres africains chargés des start-up s'est tenu, hier après-midi, avec la participation de 34 pays, en vue d'examiner les moyens de développer ce secteur en Afrique. Ce sommet, organisé dans le cadre de la 2e édition de la Conférence africaine des start-up, vise à renforcer la coopération africaine dans le domaine des start-up et de l'innovation en Afrique pour en faire une «priorité» dans le continent. Les participants ont débattu de l'élaboration d'une stratégie africaine unifiée pour réduire la fuite des cerveaux et faciliter la mobilité des startuppeurs entre les différents pays africains, en sus du projet présenté par l'Algérie pour traiter ce phénomène. Il a également été question de la création d'une institution englobant les fonds africains des start-up pour le financement de ces entreprises en Afrique, sans recourir aux investisseurs étrangers. Le Sommet a aussi été l'occasion pour les participants de saluer les réalisations accomplies depuis la précédente session, tenue à Alger en 2022, notamment la mise en place du secrétariat permanent de la Conférence africaine des start-up, ainsi que les efforts consentis par l'Algérie dans ce domaine, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.