Nouvelle agression sioniste au sud-Liban

La tension reste extrêmement vive dans le sud du Liban, où l'agression du régime sioniste continue de faire des victimes et d'enfreindre les accords en vigueur. Avant-hier lundi, un citoyen libanais a été tragiquement tué lors d'une frappe menée par un drone israélien. L'attaque a visé la localité de Houla, située dans le sud du pays, ajoutant un nouveau nom à la liste des victimes civiles du conflit. Des sources libanaises ont précisé que le drone du régime sioniste a délibérément ciblé la localité de Houla. La victime était un apiculteur qui exerçait son activité aux abords ouest de la localité. Par ailleurs, le régime sioniste a intensifié ses attaques sur les villages et localités du sud du Liban. La veille, et toujours selon l'Agence libanaise d'information, l'armée sioniste a, en effet, bombardé les abords de la localité d'Ayta al-Chaab avec plusieurs obus de mortier. De plus, des opérations de ratissage, menées avec des armes lourdes, ont été signalées dans la région de Ras Naqoura, indiquant une présence et une activité militaires continues et agressives à la frontière. Un drone israélien s'est également écrasé aux abords de la localité de Mays al-Jabal - Marjayoun, ajoutant à l'instabilité de la région et montrant la persistance des incursions aériennes. L'escalade actuelle s'inscrit dans une série d'agressions lancées par le régime sioniste contre le sud du Liban depuis le 8 octobre 2023. Cette agression initiale a connu une extension dramatique le 23 septembre 2024, lorsque les hostilités ont atteint la banlieue sud de la capitale, Beyrouth. Les conséquences de cette extension ont été un cataclysmique : plus de 4.000 personnes ont trouvé la mort et environ 17.000 autres ont été blessées. Au-delà des pertes humaines directes, le conflit a provoqué un déplacement massif de population, avec près de 1,4 million de personnes contraintes de fuir leurs foyers, cherchant refuge face à la violence incessante.

Synthèse Y. Y.

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