L'Allemagne et la Finlande veulent «mettre la pression» sur l'entité sioniste, pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire à Ghaza, ont déclaré, hier, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre finlandais Petteri Orpo. «Ce que nous voyons dans la bande de Ghaza n'est en aucun cas acceptable — les souffrances qui y sont causées, les massacres — il faut y mettre un terme», a dit le dirigeant allemand, lors d'une conférence de presse à Turku (Finlande), après un entretien avec M. Orpo. «L'aide humanitaire doit y arriver immédiatement, nous devons faire pression sur (l'entité sioniste), pour que l'aide atteigne réellement sa destination», a-t-il ajouté. Après plus de 19 mois d'agression génocidaire et deux mois et demi de blocage de l'aide internationale par l'entité sioniste, les habitants de Ghaza manquent de tout et la famine menace. «L'aide humanitaire doit arriver immédiatement et nous devons faire pression sur (l'entité sioniste, ndlr), pour garantir qu'elle parvienne bien à destination», a abondé Petteri Orpo. Ces déclarations interviennent à l'heure où la pression s'accentue sur l'entité sioniste, dans le but de la contraindre à cesser son agression génocidaire contre la bande de Ghaza. Dans la Suède voisine, le ministère des Affaires étrangères a sommé, hier, l'entité sioniste de «garantir immédiatement un accès humanitaire sûr et sans entrave à Ghaza». L'entité sioniste «doit respecter ses obligations en matière de protection des civils et des infrastructures civiles, conformément au droit international humanitaire», selon le communiqué.
R. I.