À l’occasion de la commémoration du déclenchement de la guerre de Libération, le Centre des Archives nationales a organisé, hier, une conférence sur cet événement phare dans l’histoire de l’Algérie, en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.
Cette date, dont l’Algérie commémore le 68e anniversaire, constitue un jalon historique dans le parcours de notre pays dans sa quête de l’indépendance et de son intégrité territoriale.
Dans ce cadre, le conseiller du président de la République chargé des archives et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, a évoqué l’importance de ce rendez-vous, mettant en exergue «les sacrifices des moudjahidine et des chouhada pour s’affranchir de la domination coloniale». Dans le même contexte, l’intervenant a souligné que les Algériens avant la colonisation étaient des intellectuels mais le colonialisme a tout fait pour réduire ce savoir et détruire notre identité. L’intervenant a toutefois évoqué l’apport des Zaouïas qui ont joué un rôle très important dans la préservation de notre identité».
«Durant la période coloniale le peuple algérien n’avait même pas le droit d’effectuer le rituel du pèlerinage, un des cinq piliers de notre sacro-sainte religion. Nous étions dans une période très difficile», a-t-il expliqué avant d’ajouter qu’une dizaine de savants et d’étudiants ont fui vers le Moyen-Orient et les pays occidentaux pour lutter contre la présence coloniale dans notre pays et faire entendre le cri des Algériens et leur soif pour la liberté. Cette initiative a permis de donner un grand souffle à la Révolution. Le communiqué du 1er Novembre 1954 a constitué le point de départ de la guerre de Libération», a-t-il fait savoir.
«Les sociétés arabes durant cette période savaient bien que l’Algérie était la locomotive des pays arabes. Le conférencier a mis l’accent sur la nécessité de jeter des passerelles et d’établir des liens entre les moudjahidine et la nouvelle génération de jeunes pour perpétuer le devoir de mémoire.
Zine Eddine Gharbi
