
Dans un contexte de globalisation des marchés et de complexité des réglementations régissant les échanges internationaux, les opérateurs algériens intéressés par l’investissement à l’étranger ou par l’exportation de leurs produits se retrouvent face à cet impératif qui consiste à maîtriser les règles élémentaires en matière de sécurisation contractuelle et financière à l’international.
Deux aspects essentiels dans la stratégie en entreprise pour pouvoir se prémunir contre d’éventuels aléas de parcours souvent coûteux pour l’entreprise. En fait, une grande partie des entreprises fait toujours face à des difficultés et autres contraintes, dans le cadre du développement de leurs activités à l’international en dépit de leur potentiel, dues justement à une faible maîtrise de ces éléments indispensables dans la conduite du management de l’entreprise. Cette démarche encouragée par les pouvoirs publics dans le sillage de la nouvelle vision économique axée sur la diversification des exportations et des ressources, hors hydrocarbures, exige, en effet, des entreprises de disposer d’une stratégie de développement à l’international bien étudiée pour être en mesure de faire face aux défis liés à l’internationalisation de leurs activités notamment en ce qui concerne la négociation des contrats et la prévention des risques liés aux échanges internationaux.
Dans ce contexte, et dans le cadre de sa politique visant le développement des entreprises algériennes à l’international et la promotion des exportations hors hydrocarbures, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a prévu d’organiser une journée d’information sur les thématiques de la sécurisation contractuelle et la sécurisation financière à l'international le 28 mars. Cette journée qui s’adresse aux entreprises algériennes désirant se développer à l’international et/ou conquérir des marchés à l’export est censée, d’une part, sensibiliser les opérateurs sur la nécessité et l’opportunité de savoir prévenir et couvrir les risques de crédit à l’international et international et, d’autre part, préparer, négocier et exécuter efficacement des contrats à l’international. Il s’agit d’amener les entreprises à œuvrer à l’amélioration des instruments de leur réactivité face aux marchés extérieurs, et à préserver leurs intérêts dans le cadre du processus de négociation de contrats avec leurs homologues étrangers.
La négociation demeure en fait un bon indicateur permettant l’évaluation de la capacité des entreprises algériennes à s’adapter aux exigences des marchés extérieurs et à être en mesure de faire face aux règles de la commercialité à l’international.
D. Akila