Production de 2.000 MW d’énergies renouvelables : Le projet prend forme

Ph. : B.B
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La recevabilité des dossiers d’ouverture des plis financiers du projet de Sonelgaz 2.000 MW d’énergie solaire photovoltaïque s’est déroulée, hier, à Alger. «73 soumissionnaires ont été retenus», a annoncé Ouidad Hamrour, directrice de la compagnie de l'engineering de l'électricité et du gaz. Elle explique que «Sonelgaz joue un rôle important dans l’exécution du programme national de transition énergétique, qui consiste en la production de 15.000 MW en énergies renouvelables».

Ce projet, explique la même responsable, permettra d’«économiser du gaz naturel, et d’ajouter une puissance dans notre réseau électrique pour satisfaire nos besoins nationaux». Le projet, indique Mme Hamrour, constitue «une première étape» du programme global, assurant que «le projet sera achevé dans les délais». Il sera suivi par un autre baptisé «Solar 1000» pour le compte de la société Shaems pour la réalisation de 1.000 MW et un 3e appel d’offres pour la réalisation de 3.000 MWc. 
Aux soumissionnaires étrangers, il a été précisé qu'il a été pris en considération un change de 149.9592 pour l’euro et 134.7342 DA pour un dollar.  A la fin février dernier, un appel d’offres national et international ouvert a été lancé par Sonelgaz-Energies renouvelables «S-EnR» du premier projet de 2.000 MWc qui consiste en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques réparties sur 15 sites dans 12 wilayas. Chaque lot est composé d’une centrale dont la puissance varie entre 80 et 220 MWc et des ouvrages de raccordement au réseau de transport et de l’électricité. Plus tard, précisément le 24 juillet, il a été procédé à l’ouverture des plis techniques. Sur les 130 candidats qui ont retiré leur cahier des charges, 90 offres techniques ont été réceptionnées. 77 offres ont été déclarées recevables dont celles de quatre entreprises de droit algérien.
La promotion et le développement des EnR demeurent l’objectif principal de Sonelgaz pour réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles. Rappelons qu’à ce jour, Sonelgaz, à travers sa filiale «S-EnR» a réalisé 511 MW. 
Les avantages du projet sont légion. Pour Abdelkarim Tifrit, il est également question «de nombreuses opportunités d’emploi, avec la création de 10.000 emplois directs et 26.000 emplois indirects sur une période de 18 mois pour ce premier programme de 2.000 MW».
En effet, cette démarche s'appuie sur des technologies énergétiques propres et durables en prenant plusieurs mesures concrètes pour contribuer à l'effort mondial de préservation de l'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, dans le cadre de son engagement envers la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et l'Accord de Paris. L'achèvement du projet de 2.000 MW constitue une opportunité pour les entreprises nationales privées et publiques d'accompagner le développement du secteur des énergies renouvelables, que ce soit dans le domaine de la réalisation, de la fabrication d'équipements ou celui des services.
 
Fouad Irnatene

 

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