C’est dans un contexte économique marqué par une volonté accrue de dynamiser l'investissement que la deuxième édition du Salon national «TASSHIL» a ouvert ses portes, hier.
Du 23 au 25 novembre 2025, le Pavillon Gourara (G) du palais des Expositions des Pins-Maritimes (SAFEX) se transforme en véritable carrefour de la finance, accueillant banquiers, assureurs et investisseurs autour d'une thématique centrale : le crédit, le leasing et l’investissement. Placé sous le haut patronage du ministère de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, l'événement a été inauguré en présence de représentants du Conseil de la nation, de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), ainsi que du vice-président de la commission des finances et du budget de la chambre basse. Une présence officielle qui témoigne de l'importance accordée aux mécanismes de financement dans la stratégie de relance économique. Cette deuxième mouture du Salon se distingue par une participation record de 70 exposants.
Banques, compagnies d'assurances, établissements financiers et sociétés de leasing se côtoient, pour offrir des solutions concrètes aux entreprises comme aux particuliers. Ryma Zahir, directrice de la communication du Salon, insiste sur la vocation multisectorielle de l’événement. «L'objectif est de promouvoir les opportunités de financement et d'accompagner l'évolution de l'économie nationale, tout en soutenant le pouvoir d'achat dans la conjoncture actuelle», explique-t-elle. Le spectre des offres est large. Le Salon met l'accent sur des secteurs vitaux, tels que le tourisme, l'agriculture, le bâtiment et les travaux publics (BTP), mais aussi sur des niches spécialisées, comme le leasing médical. Pour le grand public, «TASSHIL» se positionne comme une vitrine des solutions de consommation. Une exposition automobile dédiée au leasing est en place, tandis que le crédit à la consommation couvre désormais l'achat de motocycles, d'électroménager et de téléphonie mobile.
Le volet technologique n'est pas en reste, avec la présence de groupes proposant des financements spécifiques pour les Data Centers et les solutions logicielles, un clin d'œil direct à la tutelle ministérielle du Salon. Au-delà de l'aspect commercial, le Salon se veut un espace de dialogue entre les opérateurs économiques et les législateurs. Présent sur les lieux, un représentant du Conseil de la nation a salué «l'évolution notable» de la qualité des produits et des entreprises participantes par rapport à la première édition. Le sénateur a mis en exergue l'importance de ces initiatives pour la jeunesse, espérant que les porteurs de projets puissent capitaliser sur l'expérience des grandes sociétés présentes. Plus qu'une simple visite protocolaire, la présence des élus vise à recenser les doléances du terrain.
«C'est l'occasion d'écouter les problèmes liés aux obstacles à la production et au fléau de la contrefaçon», a-t-il souligné, assurant que ces informations seront collectées, pour être transmises aux autorités compétentes, afin d'améliorer le climat des affaires. Jusqu'au 25 novembre, TASSHIL-2025 s'annonce donc comme un baromètre de la santé financière du pays et un guichet unique pour quiconque cherche à financer un projet ou à équiper son foyer.
M. M.
