L’entreprise portuaire d’Alger a inauguré l’année 2021 par la mise en service du paiement en ligne. Une nouvelle étape dans le processus de numérisation des activités commerciales marquée, dans une première phase, par l’installation de huit terminaux de paiement électroniques (TPE) au niveau des caisses de paiement des trois zones du port, la direction générale et la gare maritime. Le CPA, en tant que partenaire dans la mise en œuvre de ce projet est chargé d’équiper le port en moyens de paiement électronique et d’assurer, par la même occasion, l’accompagnement de leur exploitation. Cette opération, précisent les responsables de l’EPAL, s’inscrit dans le cadre du programme visant la généralisation de la numérisation, adopté par l’entreprise en conformité avec «l’évolution technologique dans l’environnement économique et commercial». De tels équipements sont censés faciliter aux clients de l’entreprise les opérations de paiement des factures et l’élimination graduelle du paiement en cash. En effet, relève-t-on dans le dernier bulletin des informations de l’EPAL (Echos du port d’Alger), «la méthode classique engendre des contraintes quant à la disponibilité des ressources en liquide pour les opérateurs et sa gestion en matière de transfert de fonds». Aussi, « cette réalisation qualitative et grâce aux équipements modernes permet de sécuriser les fonds pour les deux parties (client et entreprise) explique le directeur des finances et de la comptabilité, Hamid Boulaam. Ainsi, tout opérateur ou client détenteur d’une carte de paiement électronique «Eddahabia» émise par les services des CCP ou de la carte interbancaire «CIB» peut procéder au règlement de ses factures liées à des opérations commerciales portuaires. Règlement qui se fera «en toute aisance et sécurité», en évitant de cette manière le recours systématique au cash ou au chèque bancaire «qui engendre des procédures lourdes», d’autant plus que l’utilisation de la carte électronique permet des économies sur les taxes inhérentes aux prestations assurées, sachant que les seuils de ces dernières sont évalués entre 10 et 200 DA, suivant le montant de l’opération effectuée. A noter que la généralisation des TPE au niveau de l’entreprise se poursuivra au courant de l’année 2021 conformément au programme tracé. Il est utile de rappeler que le groupe Serport a engagé une démarche portant sur la transformation numérique des ports sous sa tutelle dont les axes portent sur l’amélioration et la modernisation des services et l’optimisation de la gestion. Une action visant également une meilleure visibilité de la relation entreprise-client, ainsi qu’une plus grande maîtrise des coûts et du temps à travers notamment la dématérialisation des procédures.
D. A.
