Nouveau Modèle économique : Gouvernance rénovée de la gestion publique

Aussi, c’est cette synergie, entre l’action des pouvoirs publics et les acteurs chargés de l’exécution des politiques publiques, qu’il va falloir mettre en place pour atteindre les objectifs visés par la démarche du gouvernement pour la croissance socioéconomique. 
Consacrée dans le cadre de la démarche de reconstruction nationale, dans la perspective de l’Algérie nouvelle, la vision, telle que conçue, ambitionne de faire  progresser le pays vers une croissance hors hydrocarbures en valorisant le potentiel de production dans des secteurs à valeur ajoutée, notamment l’industrie, l’agriculture et les industries de transformation qui présentent de grandes opportunités de développement et de création d’emplois, mais aussi de capacités en matière de substitution aux importations. 
 
Il s’agira par conséquent d’œuvrer, en priorité, au renforcement de la lutte contre les pratiques bureaucratiques qui entravent les initiatives d’entreprendre au moment où tout l’intérêt de l’Etat va justement à l’entreprise comme locomotive du nouveau modèle de développement. 
En effet, les défis et les enjeux supposés par la phase de transition recommandent d’optimiser la performance de l’ensemble des dispositifs et instruments de mise en œuvre du programme du gouvernement. 
 
En fait, l’urgence qui s’impose aujourd’hui est que l'administration, en tant qu’instrument de pilotage des politiques économiques de l’Etat suivant d’autres normes et d’autres standards, est appelée à s’adapter à la nouvelle donne dictée par les exigences du renouveau économique. 
 
Il est clair que la nécessité d’un mode de gouvernance repensé, recadré et adapté aux objectifs retenus dans le sillage de l’approche du gouvernement n’est plus un choix mais une option incontournable pour la conduite et la réussite du processus de transformation de notre modèle de croissance. Dans cette optique, l’administration sera appelée à assumer un rôle d’accompagnateur et de facilitateur de l’investissement et de l’entrepreneuriat, notamment au niveau local. On peut conclure que si l’efficience économique est à rechercher dans la maîtrise des instruments du management moderne, sa performance demeure surtout tributaire de l’aptitude de l’administration et de sa capacité à accompagner l’action de l’Etat. Et c’est à ce niveau que devra être menée la bataille des pouvoirs publics au moment où le pays amorce une étape décisive pour le changement sur la base de fondements nouveaux pour un Etat de droit.  
«La guerre contre les pratiques relevant de la bureaucratie se mènera sans répit et dans tous les secteurs», a promis dans ce sens le Chef de l’Etat. 
 
Un engagement réitéré à l’occasion de la conférence nationale des start-ups et qui inaugure une nouvelle ère dans la pratique administrative en faveur d’une réforme qui devra tenir compte d’un ensemble d’éléments, notamment la formation de la ressource humaine pour une meilleure adhésion aux exigences de la bonne gouvernance de la gestion publique. 

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