
La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) a signé, hier, un accord de partenariat avec le Fonds algérien de soutien aux start-up qui vise à assurer l’accompagnement en créant un cercle vertueux entre le Fonds, les start-up et la CAAT, en facilitant le démarchage qui aidera les start-up à trouver des solutions et des ressources matérielles, des conseils et une couverture en matière d’assurance.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a affirmé dans son allocution que «les start-up sont aujourd'hui au cœur des stratégies économiques, parce qu'elles sont si importantes pour créer de la valeur ajoutée et aussi pour donner une dynamique économique et sociale». Pour atteindre cet objectif, ces entités, souligne le ministre, ont plusieurs atouts dont «une croissance rapide et automatisée, une dépendance à l'innovation et une utilisation des technologies les plus récentes dont l'intelligence artificielle et tout ce qui a trait au système informatique». Au cours des dernières années, «grâce aux initiatives et aux directives du président de la République, notre pays a exploité toutes les possibilités de développement du secteur des start-up et a mis en place tout ce qui crée un climat propice au développement de ce secteur et à la réalisation de ses objectifs». Parmi ces possibilités, le ministre cite «la création d'un fonds spécial pour financer les projets de ces sociétés afin de les aider à se développer». Cet environnement, enchaîne le ministre, «a été renforcé par le fait que les compagnies d'assurance ont récemment mis au point des mécanismes permettant d'accompagner de nouvelles entreprises en matière de gestion des risques et de couverture globale d’assurance». Enchaînant, M. Faid a indiqué que «nous avons encouragé tous les acteurs du secteur financier à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour moderniser leur mode de fonctionnement et pour numériser leurs produits et services». Dans ce cadre, la CAAT «a envisagé la mise en place d'un nouveau produit d'assurance conçu spécialement pour les start-up afin de garantir une couverture adéquate pour la plupart des risques auxquels ces entreprises peuvent être exposées». A propos du partenariat entre la CAAT et le fonds de soutien aux start-up, le ministre précise qu’il «a trait à la fourniture de cette garantie à tous les bénéficiaires des financements octroyés par le Fonds». Ainsi, «le Fonds a contribué à éliminer un certain nombre de risques qui peuvent compromettre l'activité des nouvelles entreprises et leur capacité à maintenir leur équilibre financier». Ce partenariat, explique le ministre, «permet de créer un environnement fertile qui nous aidera à atteindre le noble objectif de l'État de construire une économie diversifiée, créatrice de richesses et d’emplois». Pour sa part, la Secrétaire générale du ministère de l’économie de la connaissance, des start-up et de et des micro-entreprises, a affirmé que ce partenariat est une pierre qui s’ajoute à l’édifice des start-up qui est en parfaite harmonie avec les orientations du président de la République. Aussi, ce projet donne plus d’assurance aux start-up avec une meilleure valeur commerciale en interne et en externe.
De son côté, Nacer Saïs, Pdg de la CAAT, indique que ce partenariat «entre dans le cadre de la politique de l’Open innovation adoptée par les pouvoirs publics». L’objectif, explique-t-il, est «d'amener les entreprises à favoriser cette option au lieu d’aller vers le développement du métier en interne ou d'acheter des solutions». L’idée de ce partenariat est née suite à la participation de la CAAT au Salon du e-Commerce et des services en ligne qui a eu lieu du 20 au 24 septembre 2023. Lors de cet événement, la CAAT a lancé officiellement le produit E-Pack start-up et TPE. Une offre d’assurance adoptée et conçue en exclusivité par la CAAT.
Fouad Irnatene