Prévue du 8 au 10 février, le premier Salon international de l’exportation et de la logistique a été finalement reporté pour se tenir du 6 au 8 juillet prochain, selon la Chambre algérienne de commerce et d’industrie.
Par ailleurs l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) a annoncé que la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) prévue initialement du 25 mars au 5 avril 2021 se tiendra du 6 au 20 décembre 2021 en raison de la résurgence de la pandémie de Covid-19 au Sénégal et en concomitance avec la Foire commerciale des Etats membres de l’OCI (6 au 10 décembre 2021). La problématique de l’exportation reste l’une des priorités des pouvoirs publics qui s’attachent à renforcer l’appui aux exportateurs algériens, le ministère du Commerce a initié dans ce cadre une étude pour estimer les prévisions d’exportations pour l’exercice 2021. Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a récemment déclaré que l’objectif de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures est réalisable eu égard au potentiel économique et au savoir-faire des entrepreneurs, investisseurs et acteurs économiques avec l’appui des autorités publiques. L’exportation étant l’un des principaux leviers de la relance économique, notamment dans cette conjoncture particulière marquée par la propagation de la pandémie de coronavirus et ses répercussions économiques, Bachir Djilani Kobibi, Pdg du groupe industriel Sidi Bendehiba (Mostaganem) spécialisée dans la production de câbles électriques, dont le chiffre d’affaires dépasse 5 milliards DA par an, explique que «le fléchissement des recettes de l’Etat dû à la chute des prix des hydrocarbures impose aux investisseurs algériens d’affronter le défi de l’exportation». «Nous allons envoyer des correspondances, notamment aux pays africains parce que nous voulons faire mieux pour consolider la coopération des acteurs économiques à travers les échanges commerciaux et la promotion de la production algérienne au niveau international». Les produits exportables sont principalement des produits agricoles et agroalimentaires. Auparavant il faudra réduire les contraintes de la bureaucratie, notamment s’agissant de l’ouverture de représentations à l’étranger, le rapatriement, la réglementation des changes et la domiciliation, ainsi que la création de zones frontalières de libre-échange commercial. Selon les estimations de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) les exportations hors hydrocarbures avoisineront les 3,5 milliards de dollars d’ici à la fin de 2021, un chiffre en hausse comparé à l’année écoulée où le chiffre n’a pas dépassé les 2,3 milliards de dollars. Il convient de rappeler que le volume global des exportations d’hydrocarbures a atteint 82,2 millions en tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2020 pour une valeur de 20 milliards de dollars (16,54 milliards d’euros), soit des baisses respectives de 11 % et de 40 % par rapport à 2019».
Tahar Kaidi
