
L’Agence nationale de promotion du commerce extérieur lance une campagne d’actualisation de l’annuaire des entreprises algériennes exportatrices dans le but d’élaborer le répertoire des exportateurs algériens pour l’année 2021. Une campagne d’actualisation des informations qui a lieu tous les deux ans à l’effet de cerner le potentiel à l’export, et mettre à jour la base de données. Une démarche dictée par la nécessité d’assainir le fichier des exportateurs, d’autant plus que les pouvoirs publics entendent mettre en place une stratégie nationale de promotion des exportations qui revêt une dimension intersectorielle et qui exige également une disponibilité et une transparence dans les données, notamment en ce qui concerne les opérateurs à accompagner dans le cadre de cette stratégie et les secteurs prioritaires devant soutenir cette démarche, retenus dans le sillage de la politique de diversification de l’économie. Il y a lieu de rappeler qu’en prévision des exportations algériennes au titre de l'exercice 2021, et dans le cadre du renforcement de l’appui octroyé par les pouvoirs publics aux exportateurs algériens des produits hors hydrocarbures, le ministère du Commerce a récemment lancé une étude à l’effet d’estimer le potentiel existant à l’export pour l’année concernée à travers la contribution d’Algex, chargée ainsi de collecter les données auprès des opérateurs intéressés. Des consultations devant permettre de doter le département du Commerce des informations économiques indispensables devant leur permettre d’orienter leur démarche vers les objectifs à atteindre, notamment en matière de quantification du potentiel excédentaire exportable, car il s’agit de satisfaire en priorité la demande interne, mais aussi d’identifier les multiples contraintes rencontrées par les opérateurs dans leur parcours. Toute une stratégie considérée comme étant une priorité nationale et qui repose sur plusieurs axes allant de la promotion du produit local éligible à l’export sur les marchés extérieurs ce qui suppose au préalable une labellisation, à la disponibilité des transports et moyens logistiques, des infrastructures adaptées à ce genre d’opérations et enfin l’aspect lié au problème de change toujours d’actualité. En fait, l’acte d’exporter relève d’une démarche intersectorielle qu’il y a lieu d’aborder en conséquence dans une approche globale.
D. Akila