
Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a annoncé, lundi à Tlemcen, qu'une instruction ministérielle portant sur l’étude des dossiers de crédits bancaires dans un délai d'un mois seulement sera notifiée dans les prochains jours.
Le ministre a expliqué lors de sa rencontre avec les opérateurs économiques et représentants des chambres de commerce des wilayas de Tlemcen, Saïda et Sidi Bel-Abbès, en présence du Directeur général des Douanes, Nouredine Khaldi, qu’entre les 10 et le 15 février en cours, une instruction ministérielle sera notifiée aux banques publiques et privées pour encadrer les mesures d’octroi et de suivi des dossiers de crédits spécial pour le financement de projets.
«Cette instruction réduira le délai à un mois pour l’étude des dossiers de crédits, à partir de la date de dépôt du dossier et il ne sera plus permis aux banques de retarder une quelconque étude après la diffusion de cette instruction, laquelle vise à combattre tout blocage bureaucratique», a-t-il déclaré.
Le ministre a fait savoir également que le débat autour de ce texte de loi aura lieu au courant de cette semaine notamment en ce qui concerne le guichet unique afin de lutter contre la bureaucratie et partant alléger le poids des mesures bancaires et douanières des opérateurs économiques, estimant que cela constitue «un saut qualitatif pour l’économie algérienne».
Benabderrahmane a exhorté les opérateurs économiques à relever le défi, à substituer l’importation par l’exportation du produit national et à rivaliser avec les concurrents étrangers sur les marchés.
Par ailleurs, il a annoncé l'ouverture prochainement d’autres guichets à travers nombre de banques dans la wilaya de Tlemcen, notamment en ce qui concerne les produits de la finance islamique et autres dédiés aux petites et moyennes entreprises (PME).
Le ministre a fait état, à propos de la réception des livrets fonciers à leurs bénéficiaires, d'une batterie de mesures de facilitation prises au niveau de la Direction générale des domaines pour attribuer ces livrets aux citoyens et opérateurs économiques dans un délai ne dépassant pas un mois à partir du dépôt du dossier, signalant qu’il a été procédé à la régularisation de 164.000 actes au niveau national par l’administration des domaines.
Le nombre de dossiers qui ne remplissent pas les conditions de régularisation sont de l’ordre de 8.500 dossiers, a-t-il indiqué, soulignant qu’il existe des obstacles qui freinent les mesures administratives et qu'à la faveur de la numérisation que connaît l’administration des domaines, les citoyens seront soulagés.