Algex lance des «Visio-Exports» : à l’écoute des préoccupations des opérateurs

Algex lance des «Visio-Exports»  :  à l’écoute des préoccupations des opérateurs
Algex lance des «Visio-Exports» : à l’écoute des préoccupations des opérateurs

L’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) vient d’annoncer le lancement des «Visio-Export», des entretiens en visioconférence avec les opérateurs intéressés par l’acte d’exporter, dans le but de répondre à leurs requêtes. Algex a prévu dans le cadre de cette initiative, la mise en place de mesures de communication digitale pour prendre en charge les préoccupations des concernés au niveau de Dar el Moussader. Programmés, deux fois par semaine, le lundi et le mercredi, les entretiens «Visio-Export» seront organisés dans ce sens avec les opérateurs qui souhaitent exporter, animés par les cadres de Dar El Moussader, pour renseigner, informer ces derniers sur les procédures à l’export et répondre, par la même occasion, à leurs requêtes. La démarche de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur a lieu au moment où la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) entreprend une démarche pour l'actualisation du fichier des exportateurs au titre de l'année 2020. Une nécessité pour assainir et mettre de l’ordre au niveau de ce dossier dans le sillage de l’élaboration en cours de la stratégie nationale d’exportation, annoncée par les responsables du secteur du commerce. Une stratégie conçue par le ministère du Commerce avec l’appui et l’assistance technique du Centre de commerce international, une agence conjointe de l’organisation mondiale du commerce et des Nations unies, basée à Genève, et dont les grands axes ont déjà fait l’objet de consultations nationales élargies à l’ensemble des acteurs concernés et dont les conclusions traduisent le choix national et prioritaires des autorités du pays pour une économie diversifiée hors hydrocarbures. La feuille de route élaborée sur la base de ces consultations, et qui constitue une référence à la démarche des pouvoirs publics en matière d’orientations stratégiques, pourrait connaître certaines modifications, du moins en ce qui concerne les échéanciers de mise en œuvre. Cette vision, est-il utile de souligner, préconise des actions visant à diversifier l’économie et les exportations algériennes, à améliorer le climat des affaires, à renforcer les capacités et la qualité de la production nationale à même d’optimiser l’offre exportable et de satisfaire aux normes internationales requises en la matière, à consolider les instruments d’accompagnement des entreprises versées dans l’export, et enfin, à mettre en place les conditions devant favoriser la promotion du commerce extérieur dans le cadre d’un développement durable et de justice sociale. On retient d’autre part que cette stratégie est axée sur l’encouragement des exportations dans les segments des produits agroalimentaires et des boissons, des produits pharmaceutiques, des pièces de rechange ainsi que des technologies de l’information et de la communication à travers les start-ups, notamment avec insistance sur les aspects liés à la disponibilité de l’information économique, la gouvernance des institutions d’appui au commerce extérieur, la labellisation du produit local destiné à l’export, le fret dans ses trois segments maritime, aérien et terrestre, les infrastructures adéquates, la garantie de la qualité de l’emballage — le cas de la datte en est édifiant — et à la logistique et au financement à l’export. Et c’est par rapport à la complexité d’une telle démarche, qui exige d’opérer par étape, et au regard de la conjoncture actuelle, que la priorité a été donnée aux questions à caractère urgent soulevée par les exportateurs, en attendant que la stratégie en question soit finalisée et mise en place.
D. Akila

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