1er Salon numérique international des industries agroalimentaires : Partenariats et investissements

C’est à partir du 1er décembre que l'Algérie abritera le premier Salon numérique international des industries agroalimentaires, de la logistique et de la production nationale. La Société Andalus Trade, Show, exhibits and Events (TSEE), dans un communiqué rendu public, précise que l’évènement connaîtra la participation des opérateurs algériens et étrangers activant dans plusieurs secteurs, notamment l'agroalimentaire, l'emballage, les imprimeries, les banques, les assurances, les services logistiques, les sociétés de transit, le fret aérien et maritime, ainsi que les sociétés de conseil stratégique.
Quant aux participants étrangers, les organisateurs ont commencé à recevoir les premières demandes d'inscription de pays comme l'Ukraine, choisie en tant qu’invité d'honneur pour cette édition, du Vietnam, de la Turquie et de l'Allemagne. Notons que la feuille de route pour le développement des activités agricoles, comme l’a affirmé le premier responsable du secteur, repose sur d’importants fondements, à savoir la relance de l‘investissement structuré, le développement des filières stratégiques, notamment les céréales, la rationalisation des dépenses publiques et enfin parvenir à la réduction de la facture de l’importation considérablement.
Cette feuille de route traite de questions sensibles, essentiellement l’amélioration de la production céréalière par le recours à l’irrigation complémentaire, ce qui permettra de réduire la facture d’importation. En effet, le secteur agricole ne manque pas d’atouts, et est érigé en une solution privilégiée pour diversifier l’économie nationale. A travers ce Salon, il sera question surtout de nouer des contacts et de dénicher de bons partenaires pour permettre au secteur, très affecté par la pandémie de Covid-19, de rebondir. En sus de la satisfaction de la demande nationale, l’agriculture et l’agro-alimentaire ont des arguments à faire valoir à l’export.
Le tout passera par le recours aux techniques intelligentes d'agriculture en vue de relever le défi de la sécurité alimentaire et moderniser les systèmes de production. A ce sujet, la directrice de l’information de la société organisatrice dudit Salon, Wissam Aboura, a expliqué que «l'efficacité de la démarche de numérisation dans les salons et expositions économiques est une expérience unique et inédite dans ce domaine initié par l’Algérie».
Pour faire réussir cet événement numérique, expliquent les organisateurs, une chaîne de diffusion TV en direct sur Internet dédiée au salon a été créée, en sus du recours notamment à technique de visioconférence.
Par ailleurs, le secteur de l’agriculture ambitionne, au cours des quatre années à venir, d'augmenter sa production de 30% avec l'objectif de diminuer de manière significative les importations de produits nécessitant, actuellement, un investissement de quelque 8 milliards de dollars/an. Dans la réalisation de ce programme, outre les investisseurs, seront intégrés l'ensemble des agriculteurs, des éleveurs, ainsi que toutes les autres composantes travaillant dans le secteur agricole ou y gravitant.
Le ministre avait indiqué que le principal défi consistera à organiser l'investissement en débureaucratisant l'acte économique. Pour ce faire, il annonce la création récente d'un Office de stratégie agro-industrielle, un guichet unique, «seul interlocuteur» chargé de faciliter le parcours des investisseurs en levant tous les obstacles qu'ils pourraient rencontrer.
F. I.

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