Le ministre de Ressources en eau et de la Sécurité hydrique a révélé, hier, que les 75 barrages ont été renforcés, entre le 5 et le 10 novembre, par des apports pluviométriques estimés à 143 millions de m3. Une excellente nouvelle en ces temps de stress hydrique qui sévit dans notre pays, surtout que les restrictions de l’AEP -en eau potable- ont fortement perturbé le quotidien des ménages. Conséquences directes de ces importantes précipitations, le taux de remplissage des barrages a atteint 33%, a ajouté Karim Hasni.
Il fera savoir que les barrages de l’Est sont remplis à hauteur de 38% contre 32% à l’Ouest et dans le Chelif, alors que le Centre du pays reste la région la moins bien lotie, avec un taux de remplissage de 10% seulement. Le ministre se montre tout de même optimiste pour l’avenir. «Nous serons à l’aise jusqu’à l’été en attendant la mise en œuvre de la stratégie du secteur basée sur la réalisation d’un certain nombre de stations de dessalement de l’eau de mer», a-t-il expliqué, assurant que «l’Algérie n’a pas soif», à l’exception, selon ses dires, de neuf wilayas qui ont été très incommodés par le stress hydrique. «A présent, nous avons un programme pour compenser le déficit des eaux». La capitale dispose d’un volume de 750.000 m3 et, avec la réception de trois stations de dessalement prévues à l’Est d’Alger, d’une capacité 150.000 m3, cela va permettre d’atteindre un volume de 900.000 m3 suffisant pour couvrir les besoins de la population.
K. H.
