En marge de la célébration des festivités marquant la journée du 17 Octobre, le wali de Mascara, Fouad Aissi s’est rendu ce jeudi 16 Octobre à Oued Taria, une commune située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya. Dans son intervention, le wali a situé le contexte du déroulement des événements qui suscitent toujours les critiques et de l’indignation. «En réponse à l’appel du FLN, en cette date du 17 Octobre 1961, des centaines d’Algériens qui vivaient en France ont investi les rues de Paris pour une manifestation qui se voulait pacifique mais qui a viré au tragique. Par cet acte, ces manifestants voulaient réclamer la justice et la dignité.
Malheureusement ces manifestants ont été brutalement réprimés par la police française dont les éléments n’ont pas hésité à jeter ces Algériens dans la seine. Cet événement tragique reste l’un des symboles les plus poignants de la lutte pour l’indépendance du pays». Pour marquer la célébration de cet événement, les autorités locales ont établi un programme à caractère historique, social, culturel et sportif. Pour ce qui y est du côté historique et culturel, des expositions de photos ont été dressées sur les lieux.
La cérémonie commémorative présidée par le wali de Mascara a été rehaussée par les autorités civiles et militaires ainsi que la famille révolutionnaire. S’inclinant devant la mémoire des chouhada, le wali a souligné que : «Si nous sommes réunis ce jour dans ces lieux distinctifs, c’est grâce aux sacrifices consentis par ces glorieux hommes qui ont cautionné leur vie et leur sang pour que le pays recouvre son indépendance».
La délégation a visité le Carré des martyrs où sont enterrés ceux qui sont tombés au champ d’honneur pour la levée des couleurs nationales, l’écoute de l’hymne national et l’observation de la minute de silence avant d’effectuer une visite au domicile du dénommé Djeradi Adda, un ancien révolutionnaires encore en vie afin de s’enquérir de son état de santé et recueillir ses doléances. Dans le même contexte, le wali a procédé à la mise en exploitation d’un puits artésien et à la mise en service d’un tronçon du chemin rural reliant le douar Oued-Benabdellah au Djebel Kouk sur une distance de 5.600 km.
A. B.