- Zones d’ombre : Accompagnement des femmes rurale
- Institut Le Phare à Sidi-Bel-Abbès : Un encadrement qualifié
- Constantine : 4.945 postes pédagogiques
- Laghouat : Combler le déficit accusé en encadrement paramédical
- Annaba : Signature de 4 conventions de partenariat
- Sétif : Adéquation avec le monde de l’emploi
- Béjaïa : De nouvelles spécialités
------------------------------------
Zones d’ombre :
Accompagnement des femmes rurale
La reprise des cours de la formation et de l’enseignement professionnels en décembre 2020 a permis à pas moins de 189.289 filles de rejoindre les bancs de la formation, dont 86.030 nouvellement inscrites pour suivre des formations diplômantes ou qualifiantes. Durant cette même période, 10.735 filles ont bénéficié d’une formation résidentielle, 22.172 autres une formation par apprentissage alors que plus de 1.000 ont opté pour l’apprentissage à distance faute de possibilité de se déplacer aux instituts et au centres de formation, a-t-on appris auprès du responsable de la communication au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Sofiane Tissera.
Par ailleurs, dans le cadre de la politique de prise en charge des zones d’ombre, le département de Mme Hoyam Benfreha a accompagné près de 4.200 femmes rurales dans la recherche d’apprentissage d’un métier ou d’un diplôme pour saisir de nouvelles opportunités. Des classes de formation ont même été ouvertes dans plusieurs zones d'ombre du pays à l'occasion de cette rentrée.
Le secteur assure des formations de qualité au profit des jeunes filles sans niveau mais aussi aux femmes au foyer et celles analphabètes.
Pour ce qui est des formations destinées aux femmes aux besoins spécifiques, le secteur a pris en charge l’apprentissage des handicapées physiques et des jeunes filles en danger moral qui ont bénéficié de formations résidentielles.
S’agissant de la population carcérale notre interlocuteur indiquera que durant la période de référence plus de 370 femmes ont suivi un apprentissage dans différents domaines.
Tous ces efforts et moyens déployés par le ministère ont pour but d’assurer une formation de qualité aux femmes désireuses d’obtenir un diplôme et une qualification afin d’intégrer le monde du travail avec un métier qui pourra leur ouvrir des opportunités.
Dans ce cadre le ministère a mis en place un protocole sanitaire contre la Covid-19 au niveau de tous les établissements de formation professionnelle en prévision de la prochaine rentrée. Pour rappel, une formation sur les techniques d’élevage bovin et la fabrication de fromages au profit de 45 femmes rurales des wilayas du Centre et de ressortissantes de la République arabe sahraouie et démocratique a été initiée la semaine passée à Tizi-Ouzou par l’association nationale «Forum, appui et promotion de la femme rurale». L’objectif de cette initiative est d’accompagner la femme rurale qui veut se former pour créer sa propre activité génératrice de revenus et ce en exploitant les ressources disponibles.
Il convient de rappeler également que l’ensemble des stagiaires inscrits pour la rentrée de février 2020 ont été introduits dans la nouvelle plate-forme «Mihnati» (mon métier) relative à l’orientation et à l’inscription en ligne des demandeurs de formation. Toujours dans le domaine de l’innovation, le secteur a mis en place une nouvelle plate-forme dédiée à l’ingénierie pédagogique pour les programmes et cursus intitulée «Takwini» (Ma formation) au profit des formateurs.
Mohamed Mendaci
////////////////////////////////
Institut Le Phare à Sidi-Bel-Abbès
Un encadrement qualifié
«Le meilleur investissement réside immanquablement dans la formation, qui constitue une priorité dans l’action du groupe à l’effet de garantir sa pérennité et de servir de support dans l’amélioration de l’environnement économique», c’est en ces termes que le directeur général du groupe des sociétés du promoteur et investisseur, Hadj Omar Hasnaoui, s’est prononcé à l’ouverture de l’espace de formation aux normes modernes doté d’équipements modernes et d’un encadrement qualifié, dont l’inauguration a eu lieu à l’occasion de la journée nationale du Chahid. Cet espace, d’une capacité de 360 places pédagogiques, est destiné à la formation des cadres et techniciens de différents secteurs d’activité, dans la rationalisation de la gestion des ressources humaines et l’amélioration de la qualification de l’encadrement des entreprises : management, ressources humaines, comptabilité et fiscalité, management de la qualité, hygiène, communication et marketing, sciences juridiques, ainsi que les métiers manuels. Une diversité qui cadre avec les besoins d’un marché de plus en plus exigeant.
L’établissement propose donc des formations pour le groupe des sociétés du promoteur et investisseur, Hadj Omar Hasnaoui, et d’autres partenaires et clients, avec comme credo la recherche de l’excellence.
Il a obtenu de nombreuses certifications grace à l’amélioration continue de l’encadrement et le recrutement d’enseignants de haut niveau. Les stagiaires qui viennent de tout l’Ouest du pays auront l’opportunité d’intégrer le groupe à la fin du cycle de formation si ils le souhaitent. L’ambition affichée par les gestionnaires est de hisser le groupe au standard international et l’ériger en université dans un proche avenir.
Ce groupe en question fait de la formation et de la valorisation des ressources humaines un fondement du processus de rationalisation, de rentabilisation et de professionnalisation des secteurs économiques. Il se distingue par un parcours riche d’une quarantaine d’années d’activités, traduites par la réalisation de 40.000 logements individuels et collectifs et la livraison de 250 infrastructures publiques et privées.
Avec 4.000 travailleurs aujourd’hui, il a su maintenir un rythme de croissance pour diversifier ses activités, en créant 21 filiales dans l’industrie, la construction et les services (menuiserie du bois et de l’aluminium, transformation du marbre et du granit, matériaux de construction, télécommunications et promotion immobilière.
A. Bellaha
////////////////////////////////
Constantine
4.945 postes pédagogiques
Un total de 4.945 postes pédagogiques est proposé dans le cadre de la formation et de l’enseignement professionnels dans la wilaya de Constantine à l’occasion de la seconde session 2020-2021, dont le coup d’envoi est prévu, exceptionnellement, le 28 de ce mois. Les postes sont répartis à travers les différents établissements du secteur, au nombre de 18 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), quatre instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP), une annexe relevant de l’INSFP du Khroub, et un centre régional d’enseignement professionnel à distance. Le réseau local sera bientôt renforcé par l’ouverture d’un INFSP dans la commune de Zighoud-Youcef, celui-ci devant être doté d’un statut juridique avant d’être mis en exploitation et permettra de porter la capacité totale de la wilaya à 7.900 postes pédagogiques, soit 300 postes supplémentaires. En conséquence, la carte pédagogique, qui comprend 143 spécialités dans 18 filières professionnelles, en comptera 32 nouvelles essentiellement au niveau du nouvel établissement dans trois filières : l’agriculture, l’industrie de transformation et l’industrie agroalimentaire.
Il sied de préciser que la formation professionnelle totalise, en incluant les effectifs des 18 établissements partenaires issus du secteur privé, 14.840 postes. L’offre de formation est donc marquée chaque année par l’intégration de nouvelles spécialités, et ce dans la perspective de mettre le secteur au diapason du développement de l’économie nationale, de même que répondre aux besoins du marché local de l’emploi. Ainsi, cette rentrée sera caractérisée par l’introduction de deux nouveaux cursus. Il s’agit du « contrôle de qualité des détergents et cosmétiques », formation dispensée en présentiel au niveau de l’INSFP de Sidi Mabrouk, et sanctionnée par un brevet de technicien supérieur (BTS), ainsi que de « l’étude et la réalisation d’outillage », formation par apprentissage à l’INFSP d’El Khroub, également sanctionné d’un BTS, et ce en partenariat avec l’entreprise nationale des matériels des travaux publics (ENMTP).
Autre nouveauté, le lancement en septembre passé de « Dar El Mourafaka » (La maison d’accompagnement), une structure autonome domiciliée au CFPA Ahmed- Boudermine, le plus ancien de Constantine, et dont la mission est d’accompagner les sortants des centres et instituts de la wilaya dans leurs projets professionnels, avec le concours des différents dispositifs d’aide à l’emploi de jeunes, à l’image de l’ANAD, la CNAC et l’ANGEM. Il convient de noter que les inscriptions, entamées le 8 novembre écoulé, connaissent un grand engouement (le nombre de demandes sur la plate-forme
«Mihnati» avait déjà atteint 7.623 fin janvier). Celles-ci devront se poursuivre jusqu’à demain, et seront suivies, les 21, 22 et 23 du mois par les journées de sélection et d’orientation, et enfin, par la proclamation des résultats le jeudi 25 mars, soit trois jours avant la rentrée.
Issam B.
////////////////////////////////
Laghouat
Combler le déficit accusé en encadrement paramédical
150 nouveaux postes de formation paramédicale sont accordés cette année à la wilaya de Laghouat, a-t-on appris de la Direction locale de la Santé et de la Population (DSP). Pas moins de 8.396 dossiers de candidatures ont été déposés, dont 6.687 ont été acceptés pour passer le concours d’accès dans les épreuves de mathématiques, sciences naturelles et langues étrangères, a précisé le DSP, Abdelmadjid Tigha. Les candidats admis aux spécialités paramédicales prévues, dont ceux d’auxiliaires médicaux en anesthésie, aide-soignants et assistants en fauteuil dentaire de santé publique, devront suivre deux années de formation en mode présentiel, a expliqué la directrice de l’école paramédicale de Laghouat, Mme Wassila Rouzal.
Le personnel ainsi formé sera appelé à combler le déficit accusé en encadrement paramédical par les structures de santé, dont l’établissement public hospitalier EPH-240 lits, le centre de santé Mère-Enfant (140 lits) d’Aflou, le centre anticancéreux et l’hôpital psychiatrique de Laghouat, a indiqué, de son côté, le chef des services de la santé à la DSP, le Dr. Lakhdar Sebaâ.
////////////////////////////////
Annaba
Signature de 4 conventions de partenariat
Quatre conventions de partenariat ont été signées à Annaba entre la direction de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, et des institutions publiques, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon d’information consacré à la connaissance du secteur qui se poursuivra jusqu’au jeudi prochain au Centre de loisirs scientifiques. Il s’agit de l’entreprise nationale de construction de matériels et d’équipements ferroviaires (Ferrovial ), de la Chambre d’agriculture de la wilaya, de l’unité de construction navale relevant de la marine nationale, ainsi que de l’établissement de rééducation d’El-Bouni. S’agissant de la convention paraphée entre le secteur et la Chambre d’agriculture, celle-ci entre dans le cadre de la prise en charge des jeunes porteurs de projets des zones d’ombre en matière de formation sur les lieux, a fait savoir le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, Abdelkader Zebar, précisant, à ce propos, que ces localités reculées doivent bénéficier de toutes les commodités nécessaires. Ce qui permettra, a-t-il soutenu, la fixation de ces populations sur leur terre dans la perspective de s’occuper essentiellement de l’élevage bovin, de l’apiculture et de l’implantation d’arbres fruitiers. Près de 7.000 places pédagogiques sont disponibles dans le secteur en prévision de la seconde rentrée, prévue le 28 mars, nous a indiqué le directeur de wilaya, révélant que l’importance du mode de formation par apprentissage sera mise en relief, lors de ce Salon d’information. Selon notre interlocuteur, cette manifestation vise à sensibiliser les jeunes aux opportunités d’acquérir un métier à travers les 134 spécialités réparties sur 17 branches professionnelles dispensées au niveau des instituts et établissements de la formation professionnelle. Jusqu’à présent, plus de 5.500 jeunes se sont inscrits pour suivre une formation à partir de la prochaine rentrée, a fait savoir le même responsable, annonçant que pas moins de 11 nouvelles spécialités seront dispensées à l’occasion. Il s’agit de l’entretien des routes, technicien en chimie, entretien des piscines, installation des réseaux de télécommunication, extraction d’huiles de plantes médicinales, lunetterie et de la conduite des engins de chantiers, notamment. Actuellement, Annaba compte au total 12.453 stagiaires en formation répartis à travers les différents établissements de la wilaya, dont 6.742 apprenants par apprentissage, tandis que l’effectif des enseignants formateurs est de l’ordre de 572. À ce propos, 131 enseignants postulants au grade de professeurs de formation et de l’enseignement professionnels passeront, à la fin du mois courant, un examen professionnel pour pouvoir bénéficier d’une promotion, a annoncé le premier responsable du secteur au niveau de la wilaya d’Annaba. L’importance du mode de formation par apprentissage est mise en relief au Salon d’information de la formation et de l’enseignement professionnels, tenu au centre de loisirs scientifiques du chef-lieu de wilaya. C’est ce qu’a déclaré le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, Abdelkader Zebar, indiquant que pas moins de 7.000 nouvelles places pédagogiques sont disponibles dans le secteur, en prévision de la seconde rentrée, le 28 mars. Cette manifestation vise à sensibiliser les jeunes aux opportunités d’acquérir un métier à travers les 134 spécialités réparties sur 17 branches professionnelles dispensées au sein des instituts, établissements et annexes de la formation professionnelle.
Jusqu’à présent, plus de 5.500 jeunes se sont inscrits pour suivre une formation à partir de la prochaine rentrée, 11 nouvelles spécialités seront dispensées. Il s’agit de l’entretien des routes, chimie, entretien des piscines, installation des réseaux de télécommunication, extraction d’huiles de plantes médicinales, lunetterie et conduite des engins de chantiers, notamment. Lors de ce Salon, il a été procédé à la signature de quatre conventions de partenariat. La convention signée avec la Chambre d’agriculture s’inscrit dans le cadre de la prise en charge des populations des zones d’ombre et ciblera essentiellement l’élevage bovin, l’apiculture et l’implantation d’arbres fruitiers. Annaba compte 12.453 stagiaires en formation répartis à travers les différents établissements de la wilaya. Le mode de formation par apprentissage compte 6.742 apprenants, tandis que l’effectif des enseignants formateurs est de l’ordre de 572. À ce propos, 131 enseignants postulants au grade de professeurs de formation et de l’enseignement professionnels passeront, à la fin du mois, un examen professionnel, pour pouvoir bénéficier d’une promotion.
B. G.
////////////////////////////////
Sétif
Adéquation avec le monde de l’emploi
Dans la wilaya de Sétif, la formation d’une ressource humaine de qualité capable de contribuer au développement économique du pays et de traduire dans les faits les exigences d’une nouvelle ère fondée sur les apports des technologies nouvelles constitue le cheval de bataille du secteur de l’Enseignement et de la Formation professionnels.
Des exigences qui s’inscrivent de plain-pied avec les mutations profondes que connaît ce secteur stratégique, suite aux instructions en la matière du Président Abdelmadjid Tebboune et aux orientations contenues dans le plan d’action du gouvernement, encourageant notamment la mise en œuvre d’une formation répondant aux besoins du marché de l’emploi et portant sur des projets innovants générant la richesse et l’emploi.
Dans une des plus importantes wilayas du pays, ce secteur connaît au fur et à mesure des avancées qui traduisent dans leur dimension véritable les efforts d’envergure consentis par l’État à l’effet d’implanter des structures de formation dans les zones reculées et de les rapprocher des jeunes. Le secteur abonde ainsi dans le sens d’une formation qualifiante impulsée par une démarche de soutien et d’accompagnement des diplômés pour leur insertion dans le monde du travail.
Cette dynamique est consolidée par de nouveaux programmes et des filières plus adaptés aux besoins du marché, parallèlement aux vocations multiples de cette wilaya et de celles environnantes dans des domaines aussi sensibles et stratégiques que ceux de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme.
Les cinq instituts nationaux spécialisés de la wilaya dans l’agroalimentaire, la chimie industrielle, le tourisme, le bâtiment, l’audiovisuel, l’informatique, le froid, la maintenance industrielle, pour ne citer que cela, attestent de la volonté des pouvoirs publics de porter ce secteur à son véritable rang et l’inscrire dans la dynamique de relance économique et d’émergence de métiers du futur.
L’Institut de la formation et de l’enseignement professionnels et les deux infrastructures de Sétif et d’El-Eulma ne sont pas sans constituer d’autres infrastructures aussi importantes que fréquentes, même des jeunes de niveau universitaire au fait des débouchés offerts et qui n’hésitent donc pas à rejoindre ces établissements .
Depuis le CFP hérité de la période coloniale implanté à la cité Bel-Air, beaucoup de chemin a été parcouru par l’Algérie indépendante tant et si bien que cette wilaya compte aujourd’hui 27 centres de formation professionnelle répartis sur toutes les daïras, dans des zones montagneuses où le savoir et la formation ne relèvent plus du seul monopole de la grande ville. Des établissements de formation qui œuvrent à mettre sur le terrain une main-d’œuvre qualifiée dans des spécialités sans cesse actualisées pour ouvrir le champ à des métiers aussi intéressants que ceux de l’horticulture, l’apiculture, la vulcanisation et l’isométrie des freins, ainsi que la gestion des déchets dangereux, l’industrie plastique ou l’aquaculture.
17 écoles privées agréées et un centre de formation à distance viennent s’ajouter à ce potentiel infrastructurel qui compte 17.000 stagiaires tous modes confondus et une offre de formation de plus de 11.700 postes à la dernière session de février, pour traduire les avancées de ce secteur dans une des plus importantes wilayas du pays.
F. Zoghbi
////////////////////////////////
Béjaïa
De nouvelles spécialités
Après avoir effectué la rentrée, le 20 décembre 2020, qui était en réalité la poursuite de la scolarité de l’année 2019/2020, interrompue suite à la situation sanitaire, le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels s’apprête à accueillir la session de mars qui s’ouvre le 28. Le secteur dispose d’une capacité totale de 8.800 places pédagogiques et de 1.460 lits d’internat répartis sur 32 établissements. Trois CFPA ont été érigés en INSFP pour répondre aux besoins des jeunes de niveau troisième année secondaire. L’INSFP d’El-Kseur, spécialisé dans le domaine des TIC, l’INSFP d’Akbou, spécialisé dans le domaine des industries, et l’INSFP de Bordj Mira, dans le domaine du bâtiment et travaux publics (BTP). Les structures de la formation professionnelle disposent de 5 instituts nationaux spécialisés de la formation professionnelles d’une capacité d’accueil de 2800 stagiaires répartis entre 5 internats de 640 lits et 5 demi-pensions avec 1.320 ratios. 23 centres de formation professionnelle d’apprentissage (CFPA) accueillent 5.600 apprenants répartis entre 11 internats de 820 lits, et 17 demi-pensions de 2070 ratios et 4 annexes de CFPA d’une capacité de 400 places. Pour la session de mars 2021, les effectifs reconduits pour le mode diplômant sont de l’ordre de 6.533 stagiaires, dont 2.963 filles répartis pour la formation résidentielle avec 2.010 apprenants, dont 1.131 filles, la formation par apprentissage avec 3.582 stagiaires, dont 1349 filles, la formation à distance avec 311 stagiaires, dont 202 filles, la formation passerelle avec 211 apprenants, dont 119 filles. Pour la formation dans les écoles privées, le nombre est de 419 stagiaires, dont 162 filles. Les offres de formation pour la session de ce mois regroupent 11.038 stagiaires, dont 7.718 en formation diplômante et 3.320 stagiaires en formation qualifiante. Les spécialités nouvelles arrêtées sont «géomètre et topographe», lancée à l’INSFP Boulenouar de Bordj Mira, et «installation et maintenance des panneaux solaires photovoltaïques», enseignée au CFPA Smahi-Smaïl de Kherrata. Par ailleurs, afin de désenclaver les communes rurales et donner une chance égale aux jeunes de ces localités, des opérations ont été engagées dans les zones d’ombres appelées sections en zones rurales avec la création des sections détachées en collaboration avec les APC et le mouvement associatif pour la réouverture des sections fermées de Tala Hamza, Bouhamza, Semaoun, Béni Djellil, Laalam-Tameridjt, Chellata, Ighil Nacer et Igherem, avec 12 sections pour un effectif de 275 stagiaires. Il a également été procédé au lancement de nouvelles sections rurales à Tizi Mberber et Darguinah. Il convient de signaler que la scolarité se poursuit dans le strict respect des mesures barrières : port du masque obligatoire, distanciation physique, mise à disposition du gel hydro-alcoolique...
M. Laouer
