Le théâtre de marionnettes s’invite à Aïn Témouchent pour sa 15e édition

Aïn Témouchent abrite la 15e édition du festival culturel national du théâtre de marionnettes, du 27 au 31 octobre, sous le slogan « Le théâtre de marionnettes… le langage de l’enfant en nous ». Ce festival vise à promouvoir et à développer l’art du théâtre de marionnettes en tant qu’art éducatif et esthétique ouvrant une fenêtre sur le monde de l’enfance. Il renforce la communication artistique et créative entre l’artiste et l’enfant à travers la marionnette, considérée comme un outil d’expression et de dialogue. Il ambitionne également de valoriser les énergies artistiques dans ce domaine, de favoriser l’échange d’expériences entre les troupes participantes, et d’enraciner l’éducation artistique et le goût esthétique auprès des jeunes générations.

Neuf créations artistiques représentant onze wilayas sont au programme du festival qui offre quatre grands prix, à savoir les prix de la marionnette d’or, d’argent, de bronze ainsi que le prix du jury. Un jury spécialisé qui a été constitué dans les domaines du théâtre, de la mise en scène, de la scénographie et de la manipulation des marionnettes, présidé par le professeur Hamou Hadj Abdelrahmane, avec la participation de Sif Eddine Bouha et Abdelkrim Bribar.

Le festival comprend un programme scientifique riche, réunissant des chercheurs et spécialistes autour d’un ensemble de conférences et d’ateliers de formation, dont : « La sociologie de la marionnette », animée par Mohamed Bouiche, « Le geste de la marionnette et le langage symbolique de l’objet », animée Abdelkrim Ben Aïssa, « L’influence des arts sur le comportement des enfants et des adolescents, et la nécessité du discernement dans le choix des thèmes », de Mohamed Hammadi, expert en psychologie et pédagogie, « La carte de l’artiste et du marionnettiste », de Abdelbasset Benkhalifa, membre du Haut Conseil des Arts et des Lettres, ainsi que « Lecture de la mémoire révolutionnaire à travers le théâtre de marionnettes » qui sera animée par la professeur Najia Mehirez.

R. C.

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