Le Prix mondial de la poésie pour la Palestine a été officiellement lancé par l'Union générale des écrivains et des poètes palestiniens lors de la cérémonie de clôture du Festival international de poésie de Medellín, en Colombie.
Cette initiative, menée en collaboration avec la direction du festival, le Mouvement mondial de la poésie et la Confédération internationale des Unions d’écrivains, s’est déroulée en présence du secrétaire général de l’Union, le poète palestinien Murad Sudani, et du président du festival, le poète colombien Fernando Rendón, aux côtés de plus de 64 poètes venus du monde entier.
Ce prix vise à offrir aux poètes du monde une tribune pour exprimer leur solidarité avec la Palestine à travers la poésie, en mettant en lumière la souffrance du peuple palestinien et sa quête de liberté et de justice.
Murad Sudani a précisé que le prix inclura la traduction de l’œuvre gagnante en plusieurs langues et une récompense financière significative. Le comité d’organisation dévoilera prochainement les critères de participation, la composition du conseil des trustees du prix ainsi que les modalités détaillées.
Il est également prévu que le prix devienne un événement annuel, avec la remise du prix lors de chaque clôture du Festival de Medellín.
La création de cette distinction a été saluée par de nombreuses figures poétiques internationales présentes, notamment par Fernando Rendón, qui a exprimé son soutien total à cette initiative culturelle au service de la cause palestinienne. Dans son discours de clôture, il a lancé un appel aux poètes du monde :
«Unissez-vous pour la Palestine et défendez-la face à l’injustice et aux agressions sans fin. La poésie est la conscience du monde, et les poètes doivent garder cette conscience vivante.»
Cette annonce vient couronner un fort élan de solidarité culturelle manifeste tout au long du festival. Lors de la cérémonie de clôture, 46 poètes internationaux ont signé une déclaration commune de soutien à la Palestine, dénonçant le génocide et l'éradication culturelle en cours à Ghaza et dans les territoires palestiniens.
Ils y ont appelé à la fin de la guerre, à la levée du blocus sur Ghaza et à l’arrêt de l’agression contre le peuple palestinien, affirmant que «la poésie est la conscience de l’humanité... une victoire de la vie contre la mort et l’injustice».
Enfin, le festival a honoré Murad Sudani lors de son ouverture et annoncé que la Palestine sera l’invitée d’honneur de la prochaine édition, une première qui reflète la profondeur du partenariat culturel entre le festival et les institutions littéraires palestiniennes.
