«Hikma Wa Ibra», série filmique enfantine : Quand les marionnettes transmettent la culture

De notre correspondant, SI MERABET NOUR EDDINE

«Hikma Wa Ibra», la série filmique enfantine produite par la coopérative «cinéma jeunes» des frères Zerrouki, a marqué son premier anniversaire depuis le clap initial. Cette série, dédiée au théâtre de marionnettes, a attiré l'attention des médias locaux lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux transformés en studio à Ain Bouchekif, Tiaret.
Les frères Zerrouki ont présenté l'œuvre éducative inspirée du riche patrimoine culturel algérien, soulignant les défis financiers auxquels ils font face malgré leur dévouement. Avec son scénario coécrit par les frères Zerrouki et Touati Fatima, «Hikma Wa Ibra» aborde les impacts des Ntic sur la jeunesse, offrant ainsi une réflexion sur la construction de l'identité face à l'invasion médiatique. Le tournage de la série, dédiée au théâtre de marionnettes, a eu lieu dans les locaux d’une maison de jeunes à Ain Bouchekif, transformée en un studio abritant le décor d’un petit village miniature. C’est là où les frères Zerrouki ont tenu une conférence de presse devant les représentants des médias locaux afin d'attirer l'attention du public sur la situation financière de leur projet. Ils ont souligné que la production ne nécessitait qu'un maximum de deux millions de dinars pour être achevée.
Pendant la conférence de presse, Halim, le producteur, a retracé le parcours de l’équipe, qui cumule plus d'une dizaine de films, des longs et des courts métrages. Le numéro zéro de «Hikma Wa Ibra» avait déjà été projeté en avant-première dès la mi-janvier passé. Cependant, il a souligné que des fonds supplémentaires étaient fortement souhaités pour honorer tous les engagements pris. Halim a même fait part de leur sacrifice personnel pour mener à bien ce projet.
Il convient de rappeler que «Hikma Wa Ibra» est une œuvre qui incarne un véritable voyage éducatif, une fenêtre ouverte sur la richesse culturelle et un appel à la réflexion pour les jeunes générations. Elle s'inspire des valeurs du riche patrimoine culturel arabe et algérien, destinée à l’enfant algérien et arabe. La série cherche à transmettre un message positif tout en sensibilisant les jeunes aux nombreux fléaux qui les menacent. Son scénario, coécrit par les frères Halim et Noureddine Zerrouki ainsi que par Touati Fatima, aborde spécifiquement les Ntic (Nouvelles technologies de l’information et de la communication) et leur impact sur le mental et le comportement des jeunes, confrontés à une invasion d'images et de textes qui entravent la construction de leur propre personnalité. Cette thématique a été soulignée par le réalisateur Noureddine lors de sa prise de parole.

S. M. N.

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