Constantine : Réouverture du théâtre

De notre bureau : Issam Bouleksibat

La réouverture du théâtre de plein air Mohamed-Ouchen a été bien accueillie par les Constantinois, notamment les amateurs de récitals de musique qui, sevrés de ce genre de spectacles depuis une dizaine d’années, n’ont cessé d’appeler de tous leurs vœux à la relance des activités de la structure créée en 2009. Présents à la cérémonie organisée en nocturne et chapeautée par les autorités locales, de nombreux citoyens ont fait part de leur satisfaction de fréquenter à nouveau le théâtre, notamment pour l’acoustique des lieux et également l’ambiance inédite qui caractérise les spectacles qui y sont donnés, à l’image du festival «Layali Cirta», qui avait vu défiler de nombreuses stars algériennes et arabes et, un temps, concurrencé sérieusement ceux de Djemila et de Timgad. Pour sa part, la directrice du palais de la culture Malek-Haddad, Amira Deliou, s’est montrée enthousiaste quant à l’élan que ne manquera pas de donner le théâtre de plein air aux activités culturelles dans la ville des ponts : «Cette réouverture augure de plein de choses positives pour l’avenir, tant Mohamed Ouchen est un repère pour l’art et la culture constantinois.» Le théâtre de plein air a, pour rappel, été fermé en août 2013 pour des raisons essentiellement financières, lesquelles ont engendré un manque de moyens techniques de sonorisation et d’éclairage. Il était attendu qu’il soit doté, au même titre que d’autres structures de la wilaya, d’une enveloppe financière dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe», mais il en avait été décidé autrement, ce qui avait entrainé la dissolution, en 2019, de l’office communal de la promotion des activités culturelles et artistiques, chargé de sa gestion. Lors de sa visite à Constantine en avril dernier, la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, s’était rendue à la structure située sur la route d’Aïn El Bey, à proximité du campus Ahmed-Hammani, et avait insisté pour que celle-ci soit livrée le plus tôt possible, à l’issue de sa réhabilitation prise en charge par la wilaya.
I. B.

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