Académie Internationale de Musique et de Danse en Algérie (ACIMA) : Contribuer à l’enseignement artistique

Ph.: Nacéra
Ph.: Nacéra

Une première en Algérie. Une Académie Internationale de Musique et de Danse (ACIMA) crée par le Maestro Amine Kouider. A travers cette école privée de formation de qualité, Amine Kouider ambitionne de « réhabiliter la culture nationale algérienne et le renforcement de l’identité culturelle algérienne ».
Située dans les hauteurs d’Alger à proximité du jardin d’essai, l’ACIMA est composée de 10 classes de cours d’une capacité de 200 à 300 élèves pour la pratique de l’instrument et une grande pour l’enseignement théorique du solfège, qui accueilleront les «enfants de six ans et plus, les adolescents et les adultes, amateurs qu’ils soient ou professionnels», explique le maestro. Chaque salle porte le nom d’un compositeur international comme Beethoven, Chopin et Verdi. Avec des dessins des notes musicales sur les murs, les salles renseignent sur les formations dispensées, piano, guitare, violon. Les classes sont réparties en groupes de 3 élèves pour les cours de pratique, de manière à garantir un enseignement de qualité, a-t-on constaté. Selon la directrice pédagogique de l’académie, également professeur de violon, Hayet Kouider, «la formation s’articule autour de nouvelles méthodes pédagogiques modernes et inédites basées sur l’éveil artistique, la créativité, l’apprentissage par le jeu et la pratique artistique de groupe, incluant la spécificité du répertoire algérien». Ce samedi, des parents accompagnés de leurs enfants étaient nombreux à venir s’y inscrire, «en quête d’une formation de qualité», disent-ils. Une mère d’une fille de 7 ans a confié qu’elle suivait des cours de musique au sein d’une association locale à Blida. «Je ne peux pas rater cette grande chance qu’elle soit formée par le maestro Amine Kouider, c’est une référence internationale», estime cette maman, alors qu’un père d’un élève regrette l’absence de module de musique dans le cursus scolaire. «Il n’ y a plus d’éducation musicale dans les écoles primaires ou les CEM. J’ai dû inscrire mon fils dans une association qui ne dispose pas d’instruments musicaux. Lors de ma première visite à l’académie, on m’a informé que la formation musicale solfège est obligatoire et qu’il y a des ateliers chorales, c’est du sérieux et je trouve même les frais abordables», soutient-il. L’académie assure l’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes. «Elle contribue au développement de l’enseignement de la musique et de la danse en Algérie, et répond à la demande croissante d’une formation artistique de qualité en direction des enfants, des jeunes et des adultes», assurent les responsables de l’ACIMA. Selon Hayet Kouider, l’élaboration d’un programme de groupe vise à «contribuer au renforcement de la personnalité des enfants et des jeunes, sensibiliser les enfants et les jeunes à la pratique de l’art et faire découvrir de nouveaux talents et prodiges». L’académie propose un enseignement de musique classique universelle, musique algérienne et world music, danse classique et contemporaine utilisant trois langues (arabe, français et anglais). «Elle est ouverte à tout le monde» , assure son DG, le maestro Amine Kouider.
Neila Benrahal

Sur le même thème

Multimedia