Le Front des forces socialistes (FFS) a célébré, hier à Tizi-Ouzou, le 62e anniversaire de sa fondation par l'organisation d'un meeting populaire au théâtre régional Kateb-Yacine auquel ont assisté les militants, cadres et sympathisants du parti.
Lors de cette rencontre, le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a fait savoir que le FFS se prépare pour les prochaines élections législatives et locales dont le principe de la participation est désormais acquis. « Nous allons investir le terrain à l’occasion de ces élections législatives et locales pour ne pas laisser l’espace vide aux charlatans…», a-t-il affirmé, en rappelant que la décision de sa participation aux dernières élections présidentielles n’était pas « par orgueil », mais « par conviction et volontarisme politiques ». « C’était une décision réfléchie et assumée par sa direction, qui l’a inscrite dans une feuille de route aux objectifs clairs et mesurables : saisir la moindre tribune pour porter le projet du parti dans les quatre coins du pays et poursuivre la quête de la construction d’un grand mouvement politique de gauche, capable de peser réellement sur la vie politique algérienne et la destinée de notre pays, non pas seulement à travers la conquête des assemblées élues locales, mais aussi des assemblées nationales et de leurs instances dirigeantes », a expliqué le premier secrétaire national du FFS, en précisant que c’est avec « les mêmes raisons et les mêmes finalités que le parti se prépare pour les prochaines échéances électorales et politiques de l’année 2026 décisives pour l’avenir proche du pays ».
Plaidant pour une « réforme en profondeur afin de donner une orientation politique courageuse à la loi électorale, à la loi sur les partis et les associations ainsi qu’aux codes des collectivités locales, afin qu’ils puissent garantir une représentation réelle de la société et des mécanismes d’une compétition démocratique et transparente à tous les niveaux ». Youcef Aouchiche a rappelé devant ses partisans sa « ferme volonté de repositionner le FFS comme une force politique centrale et comme un parti de gouvernance, porteur d’un projet de société ambitieux et d’une vision d’avenir aussi courageuse que crédible ».
« Loin de courber l’échine et encore moins de céder à la compromission, le FFS entend s’affirmer, comme la locomotive d’une alternative démocratique pragmatique », a-t-il souligné sous les applaudissements de l’assistance nombreuse venue célébrer le 62e anniversaire de la fondation du FFS par le leader le défunt Hocine Aït Ahmed.
B. A.