
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présidé, lundi, une cérémonie organisée en l’honneur des femmes du secteur, à l’occasion de la célébration du 8 mars, et salué, à cette occasion, le rôle joué par la femme algérienne au cours des différentes étapes de l’histoire de l’Algérie.
«Il est important de célébrer cette journée, qui représente une forme de reconnaissance des efforts déployés par la femme algérienne en général et les travailleuses du secteur de l’enseignement supérieur en particulier», a-t-il déclaré.
Abdelbaki Benziane a rappelé dans ce contexte la précieuse contribution de la femme durant la Révolution algérienne et son rôle dans l’édification de l’Algérie indépendante et évoqué son parcours. «La femme a pu, grâce à sa persévérance, intégrer tous les domaines», s’est-il félicité, soulignant au passage les efforts consentis par l’Etat en vue d’assurer sa promotion et garantir ses droits. Le ministre a relevé, également, la participation active de la femme dans tous les domaines, notamment l’enseignement supérieur. «Nous sommes réunis aujourd’hui pour rappeler les efforts consentis par tous, particulièrement les femmes, dans la formation de générations capables de relever les défis futurs», a-t-il noté, mettant l’accent sur leurs efforts déployés au sein du secteur de l’enseignement supérieur. Il a révélé par ailleurs que 65% des 1,6 million d’étudiants que compte aujourd’hui l’Université algérienne sont des filles et confié que les femmes représentent 42% de l’encadrement, soit 26.509 sur un total de 63.558 enseignants. «Le nombre d'employés dans l'administration centrale s’élève à 508 dont 269 sont des femmes, soit 53%, tandis que sur le nombre total d'employés, on compte 51.496 femmes, ce qui représente un taux de 42%», ajoutera-t-il. Pour Benziane, la femme est devenue un «élément central» de l’éducation et de la dynamique de l’édification et de la construction, de la gestion et de la gouvernance.
«Les effets positifs de sa participation active dans l’édification du pays sont palpables par sa contribution aux côtés des hommes, ce qui nous a fait gagner le pari du développement durable», a-t-il relevé, affirmant que toutes les réalisations accomplies par l'Université algérienne sont dues aux efforts de toutes les personnes sincères de ce pays. «Naturellement, les femmes sont partie prenante du développement», a-t-il assuré.
A l’occasion de la célébration du 8 mars, des femmes du secteur ont été honorées et un hommage leur a été rendu pour leur dévouement et le travail qu’elles accomplissent au quotidien.
Kamélia Hadjib