
De notre bureau d’Oran : Amel Saher
Le patrimoine et l’héritage culturel et immatériel du peuple algérien regorge de valeurs et d’enseignements et d’exemples de tolérance et du vivre ensemble.
C’est ce qui ressort des travaux de la sixième édition du colloque international du vivre ensemble, organisé hier par le bureau d’Oran de la fondation «Djanatu- El-Arif» et le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et culturelle (CRASC), au siège de ce dernier, sous le slogan «Pour une Éducation de la Culture de Paix». L’événement qui coïncide avec la célébration du mois du patrimoine, se veut un atelier ouvert de réflexion et de propositions sur les moyens les plus rapides et efficaces qui peuvent reconnecter les générations actuelles avec les valeurs de tolérance et du vivre ensemble dont regorge notre patrimoine et héritage culturel et spirituel légués par nos savants, Chouyoukh, oulémas et les symboles de notre mouvement national. Selon les incommunications présentées dans ce colloque, l’Emir Abdelkader El Djazairi offre un exemple sans égal du vivre ensemble à travers le monde qui continue marquer les esprits. «L’Emir Abdelkader le fondateur de l’Etat algérien a pu faire un geste humanitaire qui a marqué toutes les personnalités de son époque. Une action qui continue jusqu’à d’aujourd’hui de frapper les grands penseurs actuels.
Selon lui, «c’est grâce à cet enseignement ancestral que l’Emir Abdelkader a reçu au niveau de sa zaouïa et auprès de tous les grands maîtres des zaouïas qui vivaient à l’époque en Algérie et qui ont justement œuvré pour le vivre ensemble que nous essayons aujourd’hui de faire connaître à nos générations et nos étudiants, pour comprendre que nous les algériens, nous sommes un peuple qui a reçu une éducation et un héritage de tolérance. Nous avons toujours été tolérants» soutient le représentant de la fondation dans une déclaration au journal el Moudjahid.
Selon l’intervenant « négliger cet héritage et ce patrimoine de valeurs humanitaires et de tolérance et du vivre ensemble nous a fait payer un lourd tribut pendant toute une décennie et des milliers de morts « malheureusement nous n’avons pas œuvré à instaurer cette culture du vivre ensemble dans nos manuels pédagogiques.