Sétif : Dans le calme et la sérénité

De notre correspondant : Farouk Zoghbi

C’est dans le calme et la sérénité, ainsi qu’une organisation ficelée dans ses moindres détails pour permettre aux nombreux candidats de passer cet examen dans les meilleures conditions, qu’ont débuté, hier à travers la wilaya de Sétif, les épreuves du BEM.
Pas moins de 34.244 candidats, dont 18586 filles, ont rejoint, hier, les 119 centres d’examen mis en place dans les coins même les plus reculés de cette wilaya qui accueille près d’un demi-million d’élèves structurés dans 1.242 établissements scolaires.
Pour cette première échéance du brevet d’enseignement moyen, tous les moyens ont été mis en œuvre, y compris le transport et la restauration, pour les candidats et les plus de 8.800 fonctionnaires mobilisés pour l’encadrement de cet examen. «Rien en effet n’a été laissé au fait du hasard, toutes les dispositions humaines et matérielles ont été prises pour que cet examen et celui du baccalauréat dans les prochains jours puissent se dérouler dans de bonnes conditions. Nous avons même procédé à l’ouverture d’un centre d’examen à l’hôpital mère et enfant de Sétif, pour donner sa chance à un candidat hospitalisé et lui permettre de passer cet examen. Tous les partenaires impliqués dans l’organisation et le déroulement de cet examen et celui du bac sont mobilisés chacun dans son secteur», a indiqué à El Moudjahid, Rachid Benmessaoud, le directeur de l’éducation de la wilaya de Sétif.
Le volet sécuritaire n’est pas sans faire également l’objet des mesures qui se doivent pour la couverture de tous les centres d’examen, le transport des copies et les 3 centres de correction. Un examen marqué cette année par la participation de 18 candidats à besoins spécifiques, 8 handicapés moteurs et 10 aveugles, alors que l’épreuve de la langue amazighe est organisée dans 32 centres pour 2.204 élèves.
Hier, le coup d’envoi des épreuves a été donné par le chef de l’exécutif de wilaya au niveau de CEM Ferhat-Abbas, où il a encouragé les candidats et s’est enquis de la mise en œuvre des décisions prises en conseil de wilaya et des conditions qui prévalent sur le terrain.

F. Z.

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Mostaganem Des épreuves sous haute sécurité

De notre correspondante : Yamina Hamdoud

À Mostaganem, l'heure de vérité a enfin sonné pour plus de 15. 300 candidats désirant rejoindre, la prochaine année scolaire (2023-2024), les bancs des lycées. Ces derniers ont entamé, hier, les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) à travers 51 centres d’examen sur l’ensemble des régions de la wilaya de Mostaganem.
Dans le cadre de la sécurisation des centres d’examen de ces épreuves de l’année scolaire 2022-2023, les services de sûreté de la wilaya de Mostaganem ont mis en exécution un dispositif de sécurité spécial mobilisant des moyens humains et matériels afin de garantir le bon déroulement de ces examens.
Ce dispositif consiste en effet à sécuriser des centres d’examen et leurs alentours, ainsi que la protection de l’opération de distribution des sujets d’examen à partir de la wilaya d’Oran à la Direction de l’éducation, à destination des centres d’examen.
En application du plan sécuritaire tracé dans ce sens, ces éléments de la police relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem ont également pour mission la sécurisation des centres de collecte et de correction. À noter que les épreuves du BEM session 2023 vont se dérouler durant la période du 5 au 7 du mois en cours.

Y. H.

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Alger : «Des sujets abordables»

C’est parti pour l’examen du brevet d’enseignement moyen (BEM), qui a débuté, hier, à travers le territoire national. Le coup d’envoi de cet examen a été donné par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, depuis la wilaya de Tissemsilt.
Les candidats ont rejoint les centres d’examen avec un peu d’appréhension, mais beaucoup de détermination. 
Dans la matinée, les futurs lycéens ont commencé par les sujets de langue arabe et ensuite sciences physiques, tandis que les épreuves des sciences islamiques et de l’éducation civique ont été au menu dans l’après-midi. 
Il est 11h30. Il reste encore une heure aux candidats pour parfaire et finaliser les premières épreuves. Au niveau du CEM Pasteur (Alger), de nombreux parents guettaient, avec inquiétude, la sortie de leurs enfants. «J’ai pleinement confiance en les capacités de ma fille puisqu’elle a eu d’excellents résultats pendant toute l’année scolaire. Notre vœu est de voir nos enfants réussir», a déclaré la mère d’une candidate. 
De son côté, Mohamed nous confie qu’il a pris un petit congé pour accompagner son fils durant ces trois jours. « Le BEM est un examen en tant que tel, on n’est jamais à l’abri d’une surprise», s’inquiète-t-il. 
Il est presque 12h. Les adolescents se ruent vers la sortie. «C’est vrai que le trac déconcentre un peu, mais les deux matières de la matinée étaient abordables, c’était même facile», nous a assuré Amel, à la sortie du centre. 
Même son de cloche chez Sara, soulagée, raconte à sa maman son premier jour d’examen. «Dieu merci, j’ai bien travaillé. Les sujets étaient abordables. C’est ce que nous avons étudié à l’école. J’ai bien répondu aux questions», témoigne-t-elle. 
Pour Imad, qui est satisfait de son travail, «ça s’annonce bien», puisque les deux premiers examens étaient, selon lui, très abordables. «J’espère, poursuit-il, que ce sera pareil pour les autres matières. 
«J’avais vraiment peur le matin, mais, dès que j’ai passé la première épreuve de la langue arabe, cela m’a beaucoup aidé pour terminer tranquillement la seconde matière.» Cet avis est partagé par la plupart des élèves qui ont affirmé que les épreuves étaient à leur portée. La satisfaction se lisait d’ailleurs sur tous les visages des candidats et des parents. L’espoir a remplacé l’angoisse des premières heures.
 
Radja B.
 
 

 

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