Le ministre de l’éducation nationale donne depuis Tissemsilt le coup d’envoi officiel des épreuves du BEM : «Des conditions d’organisation parfaites»

À partir de Tissemsilt, où il a donné, hier, le coup d'envoi officiel des épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM), le ministre de l'Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, a assuré que cet examen de fin d'année se déroule dans des conditions optimales à travers l'ensemble du territoire national. «Ces épreuves sont engagées dans d'excellentes conditions sur tout le territoire national» a-t-il relevé, lors d’une conférence de presse animée dans l'enceinte du nouveau CEM Hallas-Fatma, au chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt, où il a supervisé le lancement du premier examen de ces épreuves qui porte sur la langue arabe.

En ce sens, et se référant au conseil interministériel présidé par le Premier ministre le 13 mai dernier, M. Belaabed a indiqué que les décisions de cette réunion traitant de l'organisation des examens de fin d'année ont été exécutées dans un esprit de parfaite maîtrise autant dans leur aspect administratif que pédagogique et sécuritaire. Sur sa lancée, il ne manquera pas d'ailleurs de rendre un vibrant hommage aux différents services de sécurité qui veillent au bon déroulement des épreuves du BEM. Engagées depuis hier, les épreuves du BEM se poursuivront jusqu'à mercredi. Elles concernent quelque 800.061 candidats repartis sur 2.967 centres d'examen à travers le territoire national. Après Tissemsilt, le ministre s'est rendu à Laghouat où il assisté au début de la deuxième épreuve. Au chef-lieu de wilaya, il a aussi inspecté le Centre régional de collecte des copies qui se trouve au lycée 1er Novembre. La wilaya de Khenchela, à l'est du pays, a été l'ultime étape de la visite du ministre dans l'après-midi d'hier. 
 
La triche disparaîtra à jamais 
 
Animant une conférence de presse dans la matinée à Tissemsilt, Belaabed a annoncé que les résultats du BEM sont attendus pour le 25 juin et répondu, à une question sur le phénomène de la triche aux examens de fin d'année, que grâce à la batterie de textes de loi et aux mesures adoptées par le gouvernement, cette pratique va disparaître des annales de l'éducation nationale. 
En ce sens, il a rappelé l'installation d’une commission de lutte contre la fraude aux examens dans chaque wilaya avec à sa tête le procureur général près la cour, réunissant en son sein notamment le directeur de l'éducation et des représentants des différents services de sécurité. La pratique de la triche est déjà fortement réduite et après avoir fait l'objet d’une lutte assidue elle va disparaître définitivement. 
L’autre phénomène combattu avec vigueur, est celui de la drogue en milieu scolaire qui fait l'objet de campagnes de sensibilisation ininterrompues, a fait savoir le ministre, appelant les différentes composantes de la société, notamment les parents d'élèves et les pédagogues, à se mobiliser contre les dangers de ce fléau. Dans ce cadre, il a annoncé l'organisation, le 17 juin prochain, d'un championnat national avec la participation d’élèves issus des différentes wilayas sous le slogan : «Oui pour le sport et non à la drogue».
Sur un autre volet, Belaabed a mis en relief l'importance de la décision du président de la République portant introduction de l'enseignement de l'anglais, durant cette année scolaire, dans l'enseignement primaire. «Une décision stratégique qui a apporté une plus-value au secteur», s’est-il félicité, rappelant que conformément aux conclusions du conseil des ministres du 28 mai dernier, l'Ecole supérieure des enseignants (ENS) est chargée de former, dès la prochaine rentrée universitaire, les futurs diplômés spécialisés dans l'enseignement de la langue anglaise au primaire. 
 
Des enseignements spécialisés dans la langue anglaise 
 
«Ceci dans l'objectif de garantir un meilleur ancrage pédagogique à l'enseignement de la langue anglaise qui sera assuré durablement de manière efficiente» a-t-il appuyé. Il a aussi mis en exergue «le sursaut qualitatif consacré dans l'évaluation du système national de la scolarité dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République par le gouvernement». 
A ce titre, il a conforté son propos en citant l'importance de l'examen d'évaluation des acquis, une nouvelle expérience par laquelle le secteur de l'éducation nationale s'est distingué cette année et qui a permis, selon lui, de «disséquer certains dysfonctionnements dans le but d'apporter les corrections nécessaires afin d'assurer un parcours de scolarité jalonné de succès pour les élèves». «L'Algérie est le seul pays dans la région MENA à recourir à ce système moderne d'évaluation des acquis», a-t-il ajouté, rappelant que les efforts consentis dans ce domaine ont été récemment salués par la directrice régionale du Fonds des Nations unies, laquelle a émis le vœu de voir d'autres pays de la région adopter l'expérience algérienne dans leur système de scolarité. 
 
Évaluation des acquis : l’expérience algérienne pionnière 
 
«Une expérience qui fera l'objet d'un premier bilan à établir prochainement dans le cadre d'une rencontre de concertation avec le corps enseignant, les associations des parents d'élèves ainsi que les autres partenaires concernés, et ce dans le but de la promouvoir davantage à l'avenir», a encore informé le ministre. 
A l'avenir et dès la prochaine rentrée scolaire, le secteur de l'éducation nationale aura à réaffirmer davantage, selon le ministre, sa nouvelle orientation de privilégier les spécialités scientifiques en tête desquelles figure la filière des mathématiques.
«Nous avons émis des instructions en ce sens» a-t-il indiqué, précisant qu'il s'agit d'une orientation qui s'inscrit en droite ligne avec les objectifs du gouvernement pour un enseignement moderne et rénové y compris au niveau universitaire où il y a eu, a-t-il rappelé, la création de l'Ecole nationale supérieure des mathématiques, l'Ecole supérieure des nouvelles technologies et celle de l'intelligence artificielle. Concernant la généralisation de l'enseignement de la langue amazighe, Belaabed a affirmé que cet objectif a fait l'objet d'un atelier de travail lors de la dernière conférence nationale de préparation de la prochaine rentrée scolaire et que son département est disposé à réunir les conditions garantissant l'encadrement nécessaire à la promotion de cette langue nationale et constitutionnelle dans le système scolaire. 
Le ministre a félicité, par ailleurs, les partenaires sociaux qui, dira-t-il, «ont beaucoup contribué à la stabilité du secteur». 
«Nous poursuivrons la concertation avec tous nos partenaires sociaux avec lesquels nous privilégions l'écoute et le haut sens des responsabilités, ce qui nous a permis de solutionner beaucoup de problèmes», a-t-il affirmé.
 
K. A.
 
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Les retards de paiement réglés au 30 juin et les primes de rendement avant l’Aïd

 
Le ministre de l'Education nationale a confié que l'élaboration prochaine du statut particulier de l'enseignant traduira sur le terrain tout l'intérêt qu'accorde le président de la République à l'enseignant. «M. Tebboune a toujours considéré l'enseignant comme l'éducateur de la nation. Il accorde une importance grandissante au secteur de l'éducation dans son ensemble», a soutenu Abdelhakim Belaabed, qui a annoncé que «le dossier relatif aux retards de paiement sera définitivement réglé, au plus tard le 30 juin prochain», ajoutant que les primes des enseignants seront versées avant la prochaine fête de l'Aïd.  
 
K. A.
 
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Prochaine réception de plus de 460 établissements scolaires

 
Le patrimoine infrastructurel du secteur de l'éducation nationale sera renforcé avec la réception cette année de plus de 460 nouveaux établissements scolaires, a révélé le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed. Il a informé en outre que la plateforme numérique mise en place par la tutelle pour le recrutement de nouveaux professeurs d’éducation physique est toujours ouverte, malgré l'expiration des délais d'inscription. «Un nombre considérable de diplômés est déjà inscrit sur cette plateforme et leurs candidatures seront examinées en prévision de la prochaine rentrée scolaire» a-t-il précisé
 
K. A.
 
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Bonnes conditions organisationnelles dans les wilayas du Centre

De bonnes conditions organisationnelles ont caractérisé, hier, le début des épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM) session juin 2023, dans les wilayas du centre du pays, ont constaté des journalistes de l'APS.

• À Blida : Cet examen de passage au palier secondaire concerne 27.919 candidats scolarisés et 300 libres, dont l’encadrement est assuré par 6.750 personnes (entre enseignants et administrateurs), outre l'ouverture d'une classe spéciale au service pédiatrique de l'hôpital Hassiba-Ben Bouali, a-t-on appris du chef de service formation et encadrement à la direction de l'éducation de la wilaya, Djamel Keliai. Des mesures «spéciales» ont été prises par différents établissements publics et autres partenaires concernés par la réussite de cet examen, dont la Société de distribution de l'électricité et du gaz, qui a particulièrement veillé à la continuité de ses services, au même titre que la Gendarmerie nationale, dont les équipes sont mobilisées sur le terrain pour sécuriser les centres d'examen. Par ailleurs, quelque 63 candidats passent les épreuves du BEM à l’établissement de rééducation et de réinsertion de Blida, dont le taux de réussite à cet examen a été estimé à 65%, en 2022, selon son directeur, Tahar Bakhouche.

• À Tipasa : Le coup d’envoi des épreuves a été donné par le wali, Aboubakr Seddik Boucetta, à partir du lycée Belarbey-Seghir de Cherchell. Quelque 3.474 encadreurs ont été mobilisés au niveau de 51 centres d’examen accueillant 15.177 candidats, dont 8.150 filles, en plus de 174 candidats libres et 37 détenus.

• Aïn Defla : Le nombre de candidats au BEM de la session juin 2023 est de 17.725, représentant une hausse de l’ordre de 1.447 candidats comparativement à la session juin 2022.
Ils sont accueillis dans 61 centres d'examen supervisés par 4.189 encadreurs, selon le directeur de l'éducation, Mourad Bouziane, qui a fait cas de 489 candidats concernés par l’épreuve de la langue amazighe.

• Médéa : Cet examen concerne 17.928 candidats, dont 9.605 filles, répartis sur 79 centres d’examen supervisés par 4.821 encadreurs. A cela s'ajoutent 130 détenus répartis sur les établissements de rééducation de Médéa et de Boughezoul. Quelque 76 cantines scolaires ont été, en outre, ouvertes pour assurer des repas chauds aux candidats, qui bénéficient également du transport scolaire.

• Djelfa : Quelque 21.756 candidats (des deux sexes) se sont présentés dans 74 centres d’examen encadrés par 7.974 personnes.
Le coup d’envoi des épreuves a été donné par le directeur de l'éducation, Nabil Achour, a partir du lycée Chahid Bendhif-Hafnaoui du chef-lieu de wilaya.

• Bouira : Le coup d’envoi des épreuves du BEM a été donné par le wali, Abdelkrim Lamouri, qui a indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement de cet examen. Près de 14.600 candidats se sont présentés au niveau de 58 centres d'examen supervisés par 400 encadreurs, selon le directeur de l'éducation, Ali Merah.

• Béjaïa : Le wali, Kamel Eddine Kerbouche, a procédé au lancement des épreuves qui se poursuivront jusqu'au 7 juin, à partir du CEM Meziani.
Cet examen concerne 15.455 candidats répartis sur 64 centres d'examen à travers la wilaya.

 
 

 

  

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