«Le dossier de prise en charge des cancéreux a été rouvert par le secteur et verra prochainement le jour non seulement à Jijel, mais aussi dans d’autres wilayas telles que Boumerdès, Mostaganem, Ghardaïa et M’sila, qui disposent d’hôpitaux d’une capacité de 240 lits et bénéficieront bientôt de services de chimiothérapie et de radiothérapie.» C’est en ces termes que s’est exprimé le ministre de la Santé.
L’accent sera mis en particulier sur le fait que «la création de services de chimiothérapie et de radiothérapie dans les hôpitaux, les circonscriptions et les zones éloignées, permettra d’éviter la réalisation d’un centre de cancérologie qui coûte à l’Etat 12 milliards DA, alors que la création d’un service dans un hôpital coûte 1 milliard DA, ce qui profitera à plusieurs wilayas». Abdelhak Saihi a expliqué que le secteur a, en fait, adopté une stratégie de prise en charge des cancéreux qui repose sur «la création de deux services de chimiothérapie et de radiothérapie au niveau des hôpitaux, grâce au Fonds national de lutte contre le cancer, de sorte que chaque wilaya pourra bénéficier de cette mesure d’ici fin 2026».
Interpellé sur l’amélioration des services de santé en application des instructions du président de la République, notamment dans les nouvelles wilayas, il a soutenu que la wilaya de Djanet sera dotée, fin janvier 2024, de quatre médecins de nouvelles spécialités demandées. Il notera dans le même sillage que son secteur «œuvre à renforcer les ressources humaines de la wilaya de Djanet qui compte actuellement 52 médecins spécialistes et où 200 nouveaux postes ont été ouverts comptant plusieurs spécialités dont 20 postes de médecin, 130 postes pour l’encadrement pédagogique et 50 postes pour les spécialités paramédicales». Pour concrétiser les objectifs assignés, il sera procédé au jumelage entre des hôpitaux universitaires et des services spécialisés à Djanet, outre «le renforcement de la wilaya par deux services de chimiothérapie et de radiothérapie», a-t-il soutenu.
S. G.
