Royaume d’Arabie Saoudite : Première économie du Monde Arabe

Le Royaume d’Arabie saoudite que dirige le prince héritier Mohamed Ben Salmane est, géographiquement, le plus grand pays du Moyen Orient avec une superficie de 2.217.949 km2. Ce berceau originel de l’islam est limitrophe de l’Irak, du Koweït, du Bahreïn, du Qatar et des Émirats arabes unis, d’Oman, du Yémen et de la Jordanie. Il est bordé par la mer Rouge et le golfe Persique.
L’Arabie saoudite c’est aussi et avant tout un géant qui pèse de tout son poids sur l’économie mondiale avec sa compagnie nationale Saudi Aramco, première productrice mondiale de pétrole et première économie du monde arabe avec un PIB nominal de 28.759,275 dollars. C’est le deuxième pays en terme de superficie dans le monde arabe après l’Algérie. Sa capitale, Ryad, est une fierté nationale pour sa modernité.
Le royaume d’arabie, co-fondateur de la Ligue arabe en 1945, abrite les deux plus grands lieux saints de l’Islam ; Masdjid el Haram à La Mecque et la Mosquée du Prophète (QSSL) à Médine. La péninsule arabique recèle bien des trésors préhistoriques dont la recherche et l’exploitation scientifique commencent à peine à voir le jour avec des découvertes fascinantes qui remontent à des périodes antérieures à l’homme de Neandertal. Le pays est bordé par la grande fracture géologique de la Rift Vallée visible jusqu’en Afrique australe. Dans les temps immémoriaux, ce fut une terre d’accueil et de parcours entre le continent indien et l’Afrique. Plus tard, elle recevra régulièrement les caravanes de la route de la soie de la Chine par l’Himalaya qui drainent marchandises et idées. Malgré le climat désertique d’une nature peu clémente, les autorités saoudiennes s’attachent à donner à cet univers minéral une certaine vivacité en termes de biodiversité par le repeuplement de la vie sauvage.

Un volume d’échange en augmentation

A la lumière du nouveau climat des affaires impulsé par le président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie entretient avec l’Arabie saoudite des rapports de partenariat économiques renforcés avec un volume d’échange croissant. Cette année, les opérateurs économiques des deux pays sont convenus de renforcer la coopération et l'investissement dans les secteurs à forte valeur ajoutée, notamment à la lumière du nouveau projet de loi relatif à l'investissement qui prévoit plusieurs mesures incitatives devant encourager l'investissement local et étranger en Algérie. Au mois de juin 2012, au cours d’un forum d'affaires algéro-saoudien organisé au niveau de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), les partenaires des deux pays se sont dits prêts à consolider davantage les échanges et la coopération dans les domaines vitaux créateurs de richesse et de postes d'emploi à la lumière du nouveau projet de loi sur l'investissement. Les avantages concurrentiels offerts par l'Algérie en la matière suscitent l'intérêt des investisseurs étrangers, notamment des Saoudiens désirant engager leurs capitaux et diversifier leurs activités. Le chef de la délégation saoudienne, Zaid El-Asmari, n’a pas manqué, en juin dernier, de saluer les efforts de l'Algérie visant à booster la machine économique, ce qui aura, a-t-il dit, «un impact positif sur l'augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays».
Le forum d'affaires algéro-saoudien a constitué une occasion pour l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) de présenter un exposé sur le climat des affaires en Algérie et les principaux secteurs à développer, à l'instar de l'industrie, des énergies renouvelables, des technologies de l'information et de la communication, du tourisme et de l'industrie pharmaceutique.

Rachid Lourdjane

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