
Mondher Bouden a été élu, ce samedi, lors du 7e congrès du Rassemblement national démocratique (RND), à l’unanimité, nouveau secrétaire général du parti.
Le député Bouden avait été désigné, fin mai, président du comité chargé de préparer ce 7e congrès après la démission de Mustapha Yahi.
Ce dernier a été nommé président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), une instance placée sous l’autorité de la Présidence de la République.
Yahi avait remplacé, en octobre 2023, Tayeb Zitouni à la tête du RND, après la nomination de ce dernier en tant que ministre.
Rappelant, dans son discours prononcé après son élection, que le RND «a été fondé en 1997, à un moment crucial, avec pour mission essentielle de protéger l’État et de sauver la République», le nouveau secrétaire général a estimé qu’«aujourd’hui, dans un monde instable, secoué par les guerres et la redéfinition des zones d’influence, le rôle du RND doit évoluer pour accompagner les transformations de l’État et de la société et contribuer à l’élaboration d’une vision nationale ambitieuse pour l’avenir».
«Le RND ne veut pas être un parti de loyauté aveugle, ni un parti d’arrogance, mais un parti de rencontre et de consensus qui s’adresse à tous les Algériens, y compris à ceux qui ne partagent pas ses idées, sans jamais tourner le dos à l’État qu’il accompagne, lui prodigue des conseils et se tient à ses côtés dans les moments difficiles», a-t-il déclaré.
Tout en saluant «les acquis économiques et sociaux réalisés par l’Algérie grâce aux efforts de ses enfants fidèles et sous la direction et les orientations du président Abdelmadjid Tebboune», Mondher Bouden a affirmé, en dernier lieu, que le parti est «en faveur du renforcement de la construction d’un État fort, par son économie, respecté grâce à son armée, un État moderne, garant des libertés, préservant la souveraineté nationale, un État fort par ses principes et ses positions, défendant les peuples faibles, opprimés et injustement traités, au premier rang desquels figurent le peuple palestinien et le peuple sahraoui».