Retour remarqué sur la scène internationale

Disons-le franchement, l’Algérie nouvelle n’est plus celle d’hier. Notre pays, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avance à pas sûrs vers le développement économique et le rayonnement, tant politique que diplomatique. En effet, l’Algérie peut jouir de son statut de pays pivot.

Solide et fiable partenaire énergétique pour l’ensemble des pays du bassin méditerranéen, Alger est en train, outre de lancer les bases d’une industrialisation intelligente, de renforcer sa sécurité alimentaire et de développer de plus en plus son économie hors hydrocarbures. A cet effet, il convient de signaler que lors d’une récente déclaration à la presse, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a indiqué que le taux de croissance hors hydrocarbures devrait atteindre 5,6% en 2023 grâce aux performances prévues dans différents secteurs d’activités, contre 4,6% d’ici à fin 2022. Sur le plan agricole, la production céréalière passera de 41 millions de quintaux en 2022 à 67 millions de quintaux en 2023; un succès qui ouvre des perspectives prometteuses.
Sur le plan diplomatique, l’Algérie a réussi à réconcilier les factions palestiniennes et à organiser avec brio le Sommet arabe d’Alger, les 1er et 2 novembre dernier qui s’est démarqué par sa volonté d’aplanir les malentendus et rassembler la maison arabe pour tracer notre avenir commun. D’ailleurs, il faut dire que la rencontre s’est avérée être plus un sommet international que régional car, sous les auspices de l’Algérie, les pays arabes ont entériné les valeurs du non-alignement et su mettre à profit l’opportunité des mutations géopolitiques à l’œuvre dans le monde pour faire entendre la voix d’un bloc arabe commun. Mais ce n’est pas tout ! Depuis décembre 2019, la diplomatie algérienne est également revenue aux fondamentaux avec un retour en force sur la scène africaine. A ce propos, quelques mois après son élection, le président Tebboune avait affirmé, lors de son allocution à l’occasion de la 33e session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) en février 2020 à Addis-Abeba, que l’Algérie nouvelle demeurera attachée à ses principes et engagements, et jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde. Ainsi, notre pays a redéployé sa force diplomatique sur le continent et retrouvé son rôle d’Etat central et incontournable et ce, en menant de nouvelles médiations visant à régler les différends avec une doctrine ferme qui n’est autre que : les conflits africains ne doivent être réglés qu’entres Africains loin de toute forme d’ingérence. L’Algérie, pays pivot par excellence, n’a cessé d’être un exportateur net de paix et de stabilité dans l’espace sahélo-saharien et sur le reste du continent. C’est dans cette optique qu’Alger a contribué à l’effort collectif visant à régler la crise du barrage de la renaissance qui oppose l’Egypte et le Soudan à l’Ethiopie, en privilégiant la voie des négociations et du dialogue entre ces trois pays comme moyen idéal pour parvenir à un accord garantissant les droits de toutes les parties de manière juste et équitable. Sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a, enfin, abrité de nombreux pourparlers inter-libyens dans le cadre de ses efforts continus pour la résolution de la crise dans ce pays frère et a réitéré son soutien inconditionnel au peuple sahraoui dans son noble combat. Pour ce faire, notre pays continue de fournir des efforts soutenus pour le recouvrement total de l’indépendance de la dernière colonie en Afrique.

Sami Kaidi

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