- Une station de dessalement sera réalisée en 2021
- Ouest du pays : Le taux de remplissage des barrages demeure bas
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Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, accompagné du wali d’Alger, Youcef Cherfa, a procédé hier à Mahelma à la mise en service d’une station d’épuration réalisée par Cosider canalisation et a donné le coup d’envoi de la mise en service d’un forage inscrit au titre du programme d’urgence.
Le ministre a assuré que des mesures sont mises en œuvre en vue de faire face à tout éventuel déficit en pluviosité durant les mois à venir, tout en relevant que les barrages connaissent un taux de remplissage de près de 43%. Un nouveau barrage permettra d’emmagasiner une quantité appréciable de cette ressource.
La station de Mahelma traite au quotidien 200.000 mètres cubes d’eau réutilisées dans l’irrigation. Une opération de plantation d’arbustes devant être irrigué par les eaux épurées a débuté hier.
Outre l’épuration des eaux, il s’agit de lutter contre les maladies à transmission hydrique et d’améliorer le cadre de vie de la population et la protection de l’environnement.
Il est question de valoriser les retenues collinaires des espaces avoisinants et de protéger les milieux récepteurs de la ville nouvelle de Sidi Abdellah. La réalisation des forages et la sécurisation de l’AEP à Alger comprend 71 nouveaux forages.
Selon les précisions fournies sur site, 62 forages permettront un gain prévisionnel de 144.288 mètres cubes par jour. Foremhyd, l’Anbtic et l’Onid sont chargées de concrétiser les projets de forages entre février et 30 avril prochains. Les projets permettront de recueillir un débit de plus de 114.000 mètres cubes. Le ministre des Ressources en eau s’est rendu au siège de SEAAL à Kouba où il a procédé à l’inauguration d’un centre de formation et de management des métiers de l’eau pour développer les compétences. Il s’agit d’améliorer en continu le service fourni aux citoyens.
Le centre dispose de 200 places pédagogiques et il est doté de treize salles de formations et de trois autres dédiées au digital learning et à l’informatique et comprend un amphithéâtre de 250 places. Elle intègre l’ensemble des parties prenantes à savoir, la direction générale, le partenaire social ainsi que les managers et collaborateurs. 57% des salariés peuvent accéder à la formation.
Soraya Guemmouri
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Une station de dessalement sera réalisée en 2021
M. Berraki a mis l'accent sur la nécessité de multiplier le nombre des stations de dessalement de l'eau de mer afin d'accroître le taux approvisionnement en eau pour satisfaire les besoins de la capitale.
A ce titre, il a annoncé la réalisation d'une nouvelle station de dessalement d'eau de mer dotée d'une capacité de 300.000 m3 sera réalisée en 2021 par le secteur de l'énergie. Par ailleurs, M. Berraki a déclaré que les pluies enregistrées ont permis de récolter 500 millions de m3 à la mi-novembre, estimant que cette quantité profitera beaucoup plus au secteur agricole. «Les barrages sont alimentés par les pluies qui s'abattent habituellement entre les mois de février et avril», a-t-il fait observer.
Concernant l'état actuel du réseau de canalisations et du problème de fuites, le ministre a évoqué une moyenne de 150 fuites enregistrées quotidiennement à Alger, dont 120 à 140 sont réparées chaque jour.
«Le taux de déperdition de l'eau doit être ramené au plus bas niveau possible, c'est-à-dire entre 18% et 20% selon les standards internationaux», a-t-il mentionné. Abordant les dégâts des inondations, il a indiqué que l'Etat a mobilisé 300 milliards DA pour y faire face.
«Ce phénomène reste imprévisible, vu que des quantités importantes de pluies ont été enregistrées en un lap de temps court et qui dépassent les capacités des réseaux de drainage», a-t-il relevé.
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Ouest du pays
Le taux de remplissage des barrages demeure bas
Malgré l’apport des dernières pluies qui se sont abattues sur la partie ouest du pays, le taux de remplissage au niveau de la majorité des barrages de la région demeure «très bas», a indiqué hier le directeur des ressources en eau de la wilaya d’Oran.
Le déficit au niveau des barrages Beni Bahdel (Tlemcen), Gargar (Relizane), Cheliff (Mostaganem), Sekkak (Tlemcen), Kerrada (Mostaganem), Boughrara (Tlemcen), demeure important, avec un taux de remplissage qui ne dépasse pas les 50% pour la majorité, a souligné M. Smain Boumediène, notant que la wilaya d’Oran ne compte aucun barrage sur son territoire, et son alimentation dépend principalement de la station d’épuration de l’eau de mer d’El Mactaa (80%), et des eaux superficielles des barrages des wilayas voisines.
