
Vingt suspects membres d’un réseau criminel affilié à l’organisation terroriste «MAK» ont comparu, dimanche dernier, devant le Parquet de la section de lutte antiterroriste et du crime transfrontalier du tribunal de Sidi M’Hamed. Les auditions ont duré jusqu’à la matinée du lundi et se sont soldées par le placement sous mandat de dépôt de 17 mis en cause alors que 4 autres ont été mis sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de sources judiciaires.
Parmi eux, l’accusé principal Makhlouf I., ainsi que Tahar CH. le fournisseur du réseau en armes de guerre.
Ils ont été mis en cause pour appartenance à une organisation terroristepour commettre des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l'Etat et à l'unité du pays, détention d’armes de guerre, commercialisation d’armes. Ce réseau qui activait à travers les wilayas de Bejaia, Bouira et Tizi-Ouzou, a été démantelé la semaine dernière par les services de police.
Les investigations et les saisies ont démontré que ses membres planifiaient des attentats armés qui visaient la sécurité et l’unité nationales, avec la complicité de parties internes séparatistes.
Les enquêtes techniques, étayées par des preuves numériques et les aveux des suspects, ont révélé que les mis en cause étaient en contact permanent, via les réseaux sociaux, avec des parties étrangères, soit des associations et organisations de la société civile implantées au sein de l’entité sioniste et un pays d’Afrique du Nord.
Les perquisitions électroniques ont localisé des photos, communications et messages entre des membres de ce réseau et une Israélienne, mère de deux soldats au Mossad et dans les rangs de l’Armée sioniste et un Marocain installé en Suède.
N. B.