Vingt et un suspects membres d’un réseau affilié à l'organisation terroriste MAK ont comparu dans la matinée d’hier devant le juge d’instruction près la section de lutte antiterroriste et du crime transfrontalier de Sidi M’Hamed.
Les mis en cause ont été présentés par des éléments de la Brigade de Recherches et d’Intervention (BRI) de la Sûreté de wilaya d’Alger.
Ils ont été auditionnés par le procureur de la République durant plusieurs heures avant que le dossier ne soit transmis au juge d’instruction vers 15 h.
A l’heure où nous mettons sous presse, l’instruction judiciaire se poursuit toujours, cinq mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt, dont le suspect principal Makhlouf I.pour adhésion à un groupe terroriste visant à attenter à la sécurité et l'unité nationales, détention et commercialisation d’armes de guerre de catégories 1 et 2.
Ce réseau activant dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bejaïa et Bouira a été démantelé par les services de police. Les investigations poussées ont révélé qu’ils préparaient des opérations armées ciblant la sécurité et l'unité nationales avec la complicité de parties internes d'obédience séparatiste.
Les conclusions de l'enquête ont fait ressortir l'existence de liens entre le réseau en question, le Maroc et l’entité sioniste.
«Les preuves numériques et les aveux des mis en cause lors de l'enquête préliminaire ont démontré que les membres de ce groupe terroriste étaient en contact permanent avec des parties étrangères via l'espace cybernétique. Le groupe activait sous couvert d'associations et d'organisations de la société civile implantées au sein de l'entité sioniste et dans un Etat nord-africain».
Des documents prouvant des contacts permanents avec les institutions de l'entité sioniste, des armes et matériels de guerre, des emblèmes et des tracts de propagande appartenant à l'organisation terroriste MAK ont été saisis lors des perquisitions des domiciles des mis en cause et des perquisitions électroniques .
Neila Benrahal
