Rentrées sociale et scolaire 2024-2025 : Sous de bons auspices

«Assurer une vie décente aux citoyens», tel était l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au lendemain de son investiture pour le premier mandat, en décembre 2019.
Un engagement resté comme un serment envers le peuple algérien et concrétisé sur le terrain au fil des années, avec plusieurs mesures clés traduites clairement en actes sur le terrain.

Ainsi, dès son investiture et, après la parenthèse de l’épidémie de la Covid-19, gérée d’une manière exemplaire avec des soutiens aux prix des produits de large de consommation et la prise en charge de larges couches sociales démunies, le président de la République avait veillé à la disponibilité des produits de large consommation tout au long des deux années, mars 2020-mars 2022, qu’a duré cette pandémie qui a ébranlé bien des pays, y compris les plus nantis.

Un SNMG à 20 000 dinars et une loi contre la spéculation

Outre ces mesures, le Président Tebboune avait également, dès la première année de son investiture revu à la hausse le Salaire minimum garanti (SNMG), à 20.000 DA ; «une mesure de nature à renforcer le pouvoir d’achat de certaines catégories socioprofessionnelles» expliquait-on à l’époque déjà.
Outre cette mesure de la révision du SNMG, le maintien des subventions de plusieurs produits de large consommation, comme le lait, l’huile, le sucre, le pain et le blé. Parallèlement à ces produits, il faut signaler également le soutien de l’Etat aux services comme l’eau, l’électricité, le gaz et même le carburant est subventionné.
Cependant, malgré toutes ces mesures, et pendant les premières années du premier mandat de M. Abdelmadjid Tebboune, plusieurs «forces occultes» essayaient à chaque fois de perturber la marche normale des institutions de l’Etat algérien en provoquant des pénuries surfaites avec des spéculations sur plusieurs produits de large consommation, surtout à l’approche du mois sacré, le Ramadhan.
Ainsi, a-t-on vu pendant les années précédentes des pénuries de lait en sachet subventionné, puis de la pomme de terre, de la semoule, de l’huile de table, de la viande... Les pénuries sont allées jusqu’à toucher l’oignon durant le Ramadhan 2023, où ce légume cédé habituellement à 30-40 DA le kilo, a augmenté d’une manière vertigineuse, pour atteindre les 500 DA, voire 550 DA le kilo.
Aussi, face à toutes ces tentatives de déstabilisation dont le but est de nuire au président de la République qui s’était, dès son investiture, attaqué aux oligarques et à la Issaba, en restituant à la justice son véritable pouvoir et son indépendance , celui-ci avait également instruit le ministre de la Justice de frapper d’une main de fer contre les spéculateurs et tous ceux qui gravitent autour.
C’est ainsi, que dès la fin de l’année 2021, une loi relative à la lutte contre la spéculation illicite, Loi n° 21-15 du 28 décembre 2021, a été promulguée. Cette dernière prévoit des peines d’emprisonnement allant de 3 à 30 ans de prison et des amendes allant jusqu’à 2 millions dinars, contre les auteurs de ces atteintes au pouvoir d’achat des Algériens. Des peines d’emprisonnement qui ont été appliquées à bon nombre de personnes dont certains, jusqu’à 15 ans, pour «spéculation, provocation de troubles et des tentatives d’atteinte à la sécurité du pays».
Cette loi punit sévèrement «tout stockage ou rétention de biens ou marchandises visant à provoquer une pénurie ou une perturbation des approvisionnements au niveau du marché et toute hausse ou diminution artificielle des prix des biens ou marchandises ou des billets de banque de manière directe ou indirecte ou par le bais d’intermédiaire ou le recours à des moyens électroniques ou toutes voies ou moyens frauduleux quelconques» ( art. 2.1).
Depuis la promulgation de cette loi, les spéculations sur les produits à large consommation ont diminué progressivement jusqu’à disparaître. Cela a été largement constaté lors du Ramadhan 2024, où le citoyen algérien avait pour la première fois, a passé un mois sacré sans aucune pénurie notable de produits de large consommation.

Assurer un meilleur approvisionnement

Il faut dire qu’entre temps et pour faireface à la hausse des prix de certains produits de large consommation à l’échelle mondiale, l’Algérie a élargi sa liste d’intervention en terme de subvention pour atteindre en 2024, 14 produits allant des légumineuses, du riz, aux fruits, légumes, viandes, volailles, aux produits déjà subventionnés comme le lait, l’huile, le sucre, le pain et le blé. Des mesures courageuses prises par le gouvernement sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans un contexte économique instable à l’échelle mondiale, marqué par une faible croissance, afin d’assurer la stabilité du marchénational.
Une stabilité assurée semaine parsemaine par le président de laRépubliqueavec des conseils des ministres périodiques, suivis toujours par des réunions de gouvernement pour la mise en application des décisions arrêtées et décidées par le président de la République. Ainsi, pendant l’été 2024, alors que tous les yeux étaient braqués vers l’élection présidentielle du 7 septembre, le président de la République qui était candidat à sa propre succession, multipliait les rencontres et directives en instruisant le gouvernement de Larbaoui sur la nécessité d’assurer une rentrée sociale des plus sereines et des plus stables aux Algériens.
Ces directives ont été marquées par plusieurs décisions relatives à la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelles d’abord en terme, d’infrastructures d’accueils, de fournitures scolaires et pédagogiques, ensuite sur la disponibilité des produits de large consommation et le plafonnement des prix dont le dernier en date, était les prix du café qui avaient explosé au marché international et qui se sont répercutés sur le marché national.
Aussi, et c’est parce que le café est la boisson familiale par excellence, cette hausse des prix qui était dans tous les débats, était devenue une véritable affaire d’Etat et le gouvernement est encore une fois intervenu pour plafonner son prix et arrêter les marges de bénéfice.
Enfin, la dernière mesure prise par le gouvernement est celle annoncée par le ministre du commerce, Tayeb Zitouni au début de ce mois de septembre, l’ouverture des grandes surfaces pour réguler l’approvisionnement du marché national et contrôler les prix.
En effet, lors de l’inauguration du Four Weeks Market au Centre commercial Marina Mall, à Alger, le ministre du Commerce avait précisé que «ces grandes surfaces, appelées à être généralisées à l’échelle nationale, constituent un des outils sur lesquelles il faut compter pour assurer l’approvisionnement régulier du marché national en produits et réduire le nombre d’intermédiaires dans le processus de distribution, à même de garantir des prix concurrentiels et de lutter contre la spéculation».

Yazid Yahiaoui

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