Décidément sur tous les fronts, la Protection civile a été très sollicitée, ces derniers jours, à cause des intempéries qui ont frappé le pays.
Les pluies, parfois torrentielles, qui se sont abattues sur plusieurs wilayas du pays, ont eu un apport certain pour l’agriculture et, surtout, pour l’augmentation du niveau des barrages .
Mais ces pluies, qui ont provoqué la crue de plusieurs oueds du pays, n’ont pas manqué de faire des dégats et même des victimes. Beaucoup de personnes, surprises par les eaux de ces oueds qui débordaient des routes, ont été emportées.
D’autres ont vu leurs véhicules poussés par les eaux en furie sous leurs yeux.
Mais ce bilan aurait pu être plus lourd, n’était l’intervention des agents de la protection Civile.
Au prix de grands sacrifices, au risque même de perdre la vie comme cela est arrivé à beaucoup d’entre eux, ces agents se sont lancés dans le bain, ou plutôt dans les eaux en furie, pour sauver les sinistrés d’une mort certaine. Bien sûr, ils sont entraînés, ils ont l’habitude, mais leur courage force le respect. Ce n’est pas seulement ce point qui les distingue. Avec les moyens dont ils disposent et l’organisation qui les accompagne, grâce à l’appui de l’État, il faut le noter, leur intervention est toujours couronnée de succès. Ils sont le bras solidaire de l’État.
Ils sont présents en cas d’intempéries, comme nous l’avons vu récemment. Ils le sont aussi dans les incendies, les inondations, les noyades et autres catastrophes, sauvant des vies, par ci, limitant les dégats matériels, par là. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont un élément important du plan ORSEC national.
Ce plan, d’ailleurs, se base essentiellement sur la prévention qui est aussi utile que l’intervention. Pour revenir aux pluies qui se sont abattues sur le pays, les mêmes services, tout comme ceux de la Gendarmerie nationale et de la police ont appelé les citoyens à la vigilance.
Si ces appels ont été entendus, beaucoup de pertes auraient pu être évitées.
L’autre axe qui est pris en charge par les éléments de la protection Civile, qui ne choment pas, comme nous avons pu le voir, est l’assistance des habitants.
Toujours pour le phénomène qui est apparu ces jours-ci, les habitants, qui ont vu leurs maisons infiltrées par les eaux de pluie, n’ont dû leur salut qu’à l’intervention des pompiers, qui ont dû faire le tour des localités, pour mesurer les effets du phénomène.
Un corps pareil, qui a été distinguée sur le plan international à la suite d’opérations de sauvetage mémorables, comme celles qui ont eu lieu en Italie, en Turquie et en Syrie, pour ne citer que ces pays qui ont été touchés par des séismes violents, mérite d’être remercié, sans oublier l’aide dont il a besoin.
Nous avons évoqué la prévention, qui est utile pour la société entière, qui ne peut supporter une victime de plus, sans parler des sommes que nécessitent les interventions.
Même dans ce cas, les agents de la protection Civile doivent étre appuyés, d’abord en leur facilitant le travail.
Une curiosité mal placée, une intervention par une personne qui n’est pas spécialisée..., peuvent gêner le travail des équipes qu’elle était censée aider.
Mais c’est surtout l’information des personnes concernées qui doit être prise en charge .
Si chacune de ces personnes faisait le travail qui lui est demandé, de l’agent des travaux publics, qui réalise ce qui lui est demandé avec conscience, au conducteur qui respecte les consignes de sécurité, en passant par l’habitant qui évite de jeter ses ordures n’importe ou, on aurait évité des tas de dégats et faciliter, ainsi, la mission des agents de la protection Civile.
La protection des personnes et des biens est l’affaire de tous. Les agents de ce corps font beaucoup dans ce domaine. Il suffit juste de les aider, pour qu’ils fassent plus.
Un geste simple peut sauver des vies. Faisons en sorte que la pluie, qui est source de vie, ne soit pas celle de la... mort.
F. D.
