Le ministre de l’Éducation, Mohamed Sghir Saâdaoui, a annoncé, mardi, le lancement du Prix national de l’innovation scolaire, à partir de la rentrée scolaire 2025-2026.
Lors des célébrations de la Journée nationale de l’enfant algérien, coïncidant avec le 15 juillet de chaque année, le ministre de l’Éducation a annoncé, dans son intervention, le lancement du Prix national de l’innovation scolaire à partir de la rentrée scolaire 2025-2026. Cette première édition sera consacrée à la robotique afin d’encourager les talents et de stimuler la compétition scientifique dans le milieu scolaire.
Saâdaoui a également réaffirmé l’engagement du secteur de l’Éducation nationale à accompagner toutes les initiatives nationales visant à protéger l’enfant, à lui permettre de s’épanouir et à libérer son potentiel, en cohérence avec le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la construction d’une école algérienne moderne.
Il est à noter que l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance a supervisé, en coordination avec le ministère de la Jeunesse, la célébration du dixième anniversaire de la promulgation de la loi sur la protection de l’enfant. L’événement a vu la participation de membres du gouvernement, de présidents d’institutions constitutionnelles et législatives, de la représentante du bureau de l’Unicef en Algérie, ainsi que de représentants de différents secteurs ministériels, d’organismes nationaux, de corps de sécurité et d’institutions constitutionnelles. Étaient également présents les enfants ambassadeurs des droits de l’enfant qui ont activement enrichi les débats en posant leurs questions et en exprimant leurs aspirations aux responsables.
Une session de dialogue de haut niveau a également été organisée autour des réalisations de l’Algérie dans le domaine de l’enfance. Elle a été animée par le ministre de l’Éducation nationale, le ministre de la Jeunesse chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, le ministre de la Santé, la déléguée nationale à la Protection et à la Promotion de l’enfance, ainsi que la représentante du bureau de l’Unicef en Algérie.
Dans son intervention lors de cette session, le ministre de l’Éducation a affirmé que l’enfant représente une priorité majeure de l’État, en tant que véritable capital humain dans le processus de construction de l’Algérie moderne. Il a précisé que chaque élève algérien est considéré comme un futur cadre pour lequel toutes les ressources sont mobilisées afin de garantir son éducation et sa formation, dans un environnement scolaire inclusif, équitable et sécurisé, assurant ses droits et renforçant ses chances de réussite.
Il a souligné que le droit à l’éducation est un droit humain universel, que l’État algérien consacre concrètement sur le terrain. Cela inclut l’intégration des enfants étrangers et réfugiés présents sur le territoire national dans le système scolaire, leur permettant de bénéficier des mêmes droits et conditions que leurs camarades algériens, concrétisant ainsi le principe de justice éducative.
