
Le président du MSP, Abderrazak Makri, a affirmé mercredi à Alger que son parti avait décidé de ne pas participer au prochain gouvernement et amorcerait «un nouveau chapitre» de l'opposition tout en soutenant le Président de la République dans ces décisions au mieux de l'intérêt du pays, notamment en termes de développement et d'amélioration du quotidien. Cette décision est prise mardi dernier à la majorité lors d'une session urgente du Conseil de la choura, «en toute liberté et souveraineté et «n'est pas populiste mais émane d'une volonté d'assumer la responsabilité», a-t-il souligné, poursuivant : «Nous avons donné un grand modèle de l'action politique, les avis pourraient diverger sur le MSP mais tout le monde les respecte». Faisant part du soutien continu du Mouvement en faveur du Président de la République contre toute menace étrangère, M. Makri a dit : «Les forces étrangères guettent le pays et tentent de soumettre les dirigeants, sachez que nous allons être plus féroces contre les menaces et soutiendrons le Président contre toute éventuelle menace de l'unité nationale».
Le MSP a décidé de ne pas prendre part au prochain gouvernement car «il aspire à prendre place au sein du pouvoir et non sur la devanture du pouvoir, c'est dire qu'il aspire à collaborer dans la gestion des affaires et non à y participer seulement», a-t-il expliqué.
Au terme de la conférence, M. Makri a indiqué que le MSP «arrivera inévitablement au pouvoir malgré tous les obstacles, tel que l'histoire l'a prouvé pour les vrais partis», et «la place qu'il occupera dans l'opposition l'aidera beaucoup».