La 2e promotion du master international de mathématiques a été lancée, avant-hier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, lors d’une cérémonie à l’École nationale supérieure de mathématiques (ENSM) de Sidi Abdallah (Alger).
L’événement a été rehaussé par la présence d’illustres invités, à l’instar de l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas. Kamel Baddari a indiqué que «promouvoir les mathématiques c’est investir dans l’économie et dans la souveraineté nationale», et fait savoir que le lancement de cette deuxième promotion, composée d’étudiants originaires de dix pays et encadrés par 24 enseignants algériens et étrangers, incarne l’ouverture sur le monde des écoles du pôle scientifique et technologique «chahid Abdelhafid-Ihaddaden».
Après avoir vivement salué les résultats réalisés par ces écoles, il a souligné l’excellence scientifique de l’ENSM, matérialisée par l’obtention du «Label d’excellence», en tant que Centre d’excellence en mathématiques, décerné par la Société européenne de mathématiques (EMS). «Cette distinction et les réalisations accomplies dans le domaine de la recherche scientifique ont clairement permis de donner une visibilité internationale à l’université algérienne», s’est-il réjoui, avant de rappeler les résultats honorables du classement international «Times Higher Education» (T H E), l’un des plus prestigieux au monde, dans lequel l’Algérie s’est distinguée en obtenant la première place au niveau maghrébin et la deuxième en Afrique, grâce à ses 28 établissements universitaires.
L’ambassadeur d’Italie en Algérie a assuré que ce programme est le symbole même de coopération internationale réussie. Alberto Cutillo a soutenu catégoriquement : «Vous n’êtes pas uniquement des étudiants en mathématiques, mais vous êtes des bâtisseurs de ponts entre les nations et les civilisations. Les mathématiques sont en réalité le langage universel par excellence. Ce n’est pas qu’une discipline scientifique, mais un moyen de transcender les différences, de dialoguer, de connecter les esprits et les institutions. Leonardo Fibonacci est le parfait exemple de trait d’union entre l’Algérie et l’Italie».
S. K.