De notre correspondant : Zouheyr Douakha
La Direction des services agricoles a consacré, au titre de l’année agricole 2023-2024, une superficie prévisionnelle estimée à 8.000 H pour les légumes secs. Cette surface comprend principalement les 4 types des légumineuses cultivées à l’échelle locale, lentilles, pois chiches, fèves et haricots verts, c’est ce qu’a avancé, Halima Himer, la cheffe bureau des statistiques à la DSA, lors d’une journée d’information, organisée, jeudi dernier, autour du développement de la branche des légumes secs, en présence de fellahs.
«La surface des légumes secs représente environ 7 % de la superficie globale des grandes cultures. A cet effet, la superficie semée en légumineuses a connu une hausse de 2.910 ha comparativement à la saison écoulée. A ce titre, les fèves occupent la première position avec 4.690 ha, suivies par le pois chiche 2.000 ha, les lentilles 1.290 ha et les petits pois avec 20 ha» dit-t-elle.
Dans cette optique, l’intervenante a mentionné que «Cette augmentation en termes de superficie a été enregistrée suite aux décisions stimulantes qu’ont prises les hautes autorités du pays. A titre d’exemple, la prime de production a été augmentée, notamment pour les lentilles et le pois chiche, passant respectivement de 2.600 à 4.000 DA et de 3.000 à 5.000 DA. Cela en vue d’encourager les agriculteurs d’investir davantage dans cette filière».
A cet effet, la DSA prévoit une amélioration en ce qui concerne la production des légumes secs. Dans ce sens, la quantité prospective est estimée à 105.000 quintaux, contre 25.969 quintaux produits en 2023.
Par ailleurs et à propos de la deuxième conférence portant sur l’itinéraire technique des légumes secs, le chef service au niveau de l’ITGC, Nabil Athmania, a fait savoir que «La culture des légumineuses nécessite un ensemble de critères pour garantir sa réussite». A ce propos, il a dit «La température, la nature du sol et à titre illustratif (Les sols légers et argileux favorisent l’agriculture des lentilles, alors que le pois chiche exige les sols profonds et lourds), le cycle agricole, la disponibilité de l’eau et le calcul de la dose d’engrais, sont tous des facteurs à prendre en considération afin d’avoir une meilleure production possible». Pour leur part, les fellahs ont tenu à exprimer leur sincère volonté pour développer cette branche agricole, tout en communiquant leurs différents soucis auprès des services de la DSA. A cette occasion, le wali, Houria Aggoune, leur a donné rendez-vous après 15 jours pour une réunion de travail.
Z. D.
